Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/58

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De la lune au crépuscule
Un bleu frisson circule,
Râle lumineux du soir ;
L’âme de l’ombre ulule
Et la panique pullule
À l’heure où meurt le soir.

Car là, sur la plaine plate,
Un cadavre écarlate
Brûle en funérailles d’or ;
Et voici qu’aux funèbres
Catafalques des ténèbres
Fument des torches d’or.