Aller au contenu

Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


La poussière a caché la route.

Je crois que je connus jadis
Celle, la seule, qui fut belle,
Et, depuis, mon âme rebelle
Rêve à la fille du roi d’Ys.

L’aube est rose au bout de la route.

C’est ce matin marché aux fleurs
On chantent les filles fluettes ;
Faut-il, pour de vaines bluettes,
Passer comme un poète en pleurs ?

Quelqu’un va mourir sur la route.