Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/30

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Tes yeux semblaient des cieux d’automne
Où le dernier orage tonne,
Mélancolique et monotone.


Ta voix chantant la mort d’un roi
Fut toute la femme pour moi,
Fol alors en quête de foi.


Et ces lèvres d’enfant mauvaise
Que seul le sang d’Amour apaise
Qu’ont-elles dit qu’il faut qu’on taise ?


Ah ! rien, sinon qu’Amour est mort
Sur notre seuil de mal abord
Où sourit le masque du Sort.


Je me souviens qu’en les vallées
Tombaient les fleurs des azalées,
Au cours des heures en allées.