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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/109

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XVI

Mes yeux ont vu trop de soleils,
Mes pas ont foulé trop de grèves !
Les astres sont partout pareils,
Et les heures d’amour sont brèves.

Je ne demande plus aux dieux
Qu’un asile au bord de la route
D’où je sourirai comme un vieux
Aux enfants qui narguent mon doute.