Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XVII

Pourquoi donc tes baisers rouges parmi les roses,
Ta voix m’ensorcelant de paroles d’amour,
Ton rire qui raillait mes alarmes moroses
Et tout ce grand bonheur qui ne dura qu’un jour,

Qui ne dura qu’une heure en le jardin des roses
Où je crus, comme un dieu, me consumer d’amour,
Sans avoir pris souci des automnes moroses
Qui furent la rançon de cet unique jour ?