Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

POUR CHANTER L’AMOUR

L’Amour a passé dans ma vie
En riant comme un enfant fou.
Il rougissait de chaude envie
Et portait des chaînes au cou,

Chaînes de lilas et de roses
Qu’il allait suspendre en festons,
Du soir à l’aube, aux portes closes
Où sa main frappait à tâtons.