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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/138

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POUR BERCER L’AMOUR

Amour, je veux que tu t’endormes
Dans mes bras comme un enfant mort.
Le vent murmure dans les ormes.
Entends-tu les cloches du Nord ?

C’en est déjà fini de rire
Et de jouer parmi les fleurs.
Dors ! Il me faut encore écrire
Le poème de mes douleurs.