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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/160

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IMPRESSION

À Mlle Béatrice Duval.

C’est au bord d’une mer si douce que l’orange,
Une fois mûre, tombe en ses flots violets
Du haut de la falaise où chanta la vendange.
Et ce matin c’est le printemps aux cris ailés
Qui passe sur les champs, les jardins et la grève
De la ville marine où s’alanguit mon rêve.

Les vieilles, à leur seuil, font bruire leurs fuseaux.
Tout n’est qu’odeurs et sons. Roses de fleurs, les arbres