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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/185

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LA TRISTE ÉGLISE

À Numa Gillet.

J’entends dans le vent tinter la cloche
De la petite éçlise des champs
Où l’on ne va, du village proche,
Que pour des enterrements d’enfants.

Son cimetière est plein d’herbes folles
Qui frémissent sur tous les tombeaux ;
Son portail est vert de mousses molles,
Dans ses deux tours gîtent des corbeaux.