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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/73

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Il vit dans les maisons
Où l’on se prostitue,
Il gît dans les prisons
Où l’on pleure et l’on tue.

Va donc, ô pauvre fou,
Vers plus fou que toi-même,
Et, ployant le genou,
Dis au plus fou : je t’aime.

Et les lys fleuriront
Partout sur ton passage,
Et des mains voileront
L’éclat de ton visage.