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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/79

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I

Je ne sais ce que veut mon cœur.
Tous les arbres sont blancs ou roses ;
Une abeille est dans chaque fleur ;
Je voudrais chanter toutes choses.

Je ne trouve que d’anciens mots
Sur des airs plus anciens encore :
Car d’amour les biens et les maux
Sont vieux comme l’ombre et l’aurore.