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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/93

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VIII

Mai, le gai mois où l’on espère,
Le mois triste où l’on se souvient,
Vient-il dans l’aube grise ou claire
Pour ce cœur que l’amour retient ?

Ô passant au visage austère,
Demande ta réponse au vent
Ou creuse de ta main la terre
Où dort tout ce qui fut vivant.