Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 107 —

quelques dettes. Il me donna sans m’interroger davantage, ce que je lui demandais.

Guy avait retrouvé son élégance d’autrefois, j’aimais à le voir toujours impeccable, je me disais bien que c’était un peu grâce à moi et j’en étais presque heureuse.

J’appris également, par hasard, qu’il était membre d’un cercle. C’était donc là, qu’il se rendait les jours où nous ne pouvions nous rencontrer. D’ailleurs il dut m’avouer que les cartes ne lui étaient pas favorables, je devais de nouveau aller à son secours.

Trouvant qu’il était dangereux de toujours réclamer de nouveaux fonds à Maxwell, je choisis parmi mes bijoux ceux, que sans crainte je pouvais vendre. Puis je dus me décider à échanger contre quelques billets d’autres auxquels je tenais.

Certains m’avaient même été donnés par mon mari. Craignant qu’il ne s’en aperçoive,