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gement d’air. Je remis en question la proposition de Juju. Il hésita encore, enfin décida que j’irais aux eaux avec lui. Je me crus perdue. Le ciel me fut favorable. Il eut un empêchement, des affaires importantes à régler. Il m’autorisa à partir sans lui. Je bénissais le ciel, le Dieu des amours. Cette décision me sauvait la vie. Il nous accompagna à la gare. Nous descendîmes à la première station et nous prîmes le chemin de la clinique.

Juju, par l’entremise d’une amie, faisait expédier de Vichy des nouvelles rassurantes à mon mari si confiant.

Elle s’installa près de moi. Je fus malade, très malade. Il y eut des complications qui m’obligèrent à prolonger mon séjour. Elles furent même suivies de plusieurs mois de repos.

Je recevais des nouvelles de Guy Dimier, des lettres tendres de mon pauvre mari, des