Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/137

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Des huissiers, des gardes, m’entouraient. On me conduisait en me bousculant vers la sortie.

Tout à coup, un homme s’approcha, fit écarter ceux qui m’emmenaient. Il déclina son identité. On hésita. Puis, devant sa fermeté, on me libéra.

On consentit à me laisser. Je me tournai vers lui. Je poussai un cri. Maxwell, mon mari ! Il ne disait rien. Il me fit signe de le suivre.

Il m’accompagna jusqu’au boulevard.

Alors, se tournant vers moi, il murmura tristement :

— Vous pouvez rentrer chez vous, Irène. Je passerai la nuit au club. Mais à partir de demain, j’espère bien ne plus vous rencontrer que chez mon avoué, Maître Mallet.

Il me laissa. Je vis sa silhouette, un peu voûtée, se mêler à celle des indifférents.