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une vierge. Qu’il serait coupable d’en abuser. J’avais confiance en lui désormais.

J’aimais Guy de Saivre d’un véritable amour. Mon cœur lui appartenait. J’abandonnais mon corps à Guy Dimier. Je l’aimais d’un autre amour.

Je revins durant toute une semaine chez mon peintre. Il termina son tableau qui était loin d’être un chef-d’œuvre.

Mais j’étais la première à solliciter la caresse avec une impudeur frisant l’inconscience.

Je m’étendais alors de moi-même. Comme mon Lou, fidèlement il se rendait à mon désir. Puis sur sa demande j’acceptai moi-même de le caresser. La première fois je fus surprise et effrayée. Bientôt j’éprouvais une certaine volupté à baiser cette chair en feu. Doucement je la caressais en activant le désir par une pression savante jusqu’à ce que,