Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 77 —

Nous avions quelques petites rentes. Mais si modeste ! Qu’allions-nous devenir ?

Après avoir pris un appartement plus en rapport avec nos revenus je songeais à travailler. Cela me semblait difficile.

J’eus la tentation de m’adresser à Maxwell.

Puis le souvenir de Guy de Saivre s’imposa entre nous. Je voulais savoir quels étaient ses sentiments à mon égard. Il m’avait écrit une lettre de condoléances tendre et affectueuse. Songeait-il encore à notre union ? Il ne pouvait être question d’âge entre nous. Ma triste situation l’inciterait à agir en homme loyal.

Comme je me trompais !

Il vint à mon rendez-vous. Il déclara compatir à ma douleur. Il m’assura de sa tendresse et de son amour. Je lui rappelai ses intentions d’autrefois. Rien ne s’opposait désormais à notre union.