Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/98

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Je hochai la tête, il continua :

— Je ne me suis pas bien conduit envers vous, Irène. Je m’en repens, maintenant. Vous êtes toujours aussi jolie. Vous m’en voulez ? Ah ! si vous saviez ! Je suis un pauvre diable. J’ai besoin de votre indulgence.

Mon silence continuait, je me contentais de régler mon pas sur le sien. Il fut un peu vexé. Il me ramena respectueusement à ma place.

— Pourrai-je encore vous inviter ? me demanda-t-il.

— Naturellement ! C’est d’ailleurs votre travail.

Mon mari fouillait dans son gousset. Il devait lui tendre le pourboire d’usage.

Il fut sur le point de refuser. Je lui fis un signe. Il l’empocha et tourna vivement les talons.

Je dansai encore avec lui. Nous pûmes