j’avois pressenties, se vérifier constamment.
Ce fut sur-tout pendant les années 1773 & 1774, que j’entrepris chez moi le traitement d’une demoiselle, âgée de 29 ans, nommée Œsterline, attaquée depuis plusieurs années d’une maladie convulsive, dont les symptômes les plus fâcheux étoient, que le sang se portoit avec impétuosité vers la tête, & excitoit dans cette partie les plus cruelles douleurs de dents & d’oreilles, lesquelles étoient suivies de délire, fureur, vomissement & syncope. C’étoit pour moi l’occasion la plus favorable d’observer avec exactitude, ce genre de flux & reflux que le Magnétisme animal fait éprouver au corps humain. La malade avoit souvent des crises salutaires, & un soulagement remarquable en étoit la suite ; mais ce n’étoit qu’une jouis —