l’une étoit susceptible de ce magnétisme, & l’autre d’une vertu opposée qui en supprime l’action. » Enfin, je rendois raison des différentes sensations, & j’appuyois ces assertions des expériences qui m’avoient mis en état de les avancer.
Peu de jours avant la publication de cette Lettre, j’appris que M. Ingenhousze, membre de l’Académie royale de Londres, & Inoculateur à Vienne, qui, en amusant la noblesse & les personnes distinguées, par des expériences d’électricité renforcées, & par l’agrément avec lequel il varioit les effets de l’aimant, avoit acquis la réputation d’être Physicien ; j’appris, dis-je, que ce particulier entendant parler de mes opérations, les traitoit de chimère, & alloit jusqu’à dire, « que le génie Anglois étoit seul capable d’une telle découverte, si elle pouvoit avoir