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Page:Messager des sciences historiques ou archives des arts et de la bibliographie de Belgique 1858.djvu/190

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Excolere, et luci reddere cura fuit.
Barbara quæ gelidis effusa aquilonis ab oris
Romulea passim gens tumularat humo,
Seu vobis ædes studium componere, seu vos
Praxitelem juvit, Protogenemve sequi;
Nocte caput fusca eripite et vos credite cœlo;
Jam vobis melior vita priore venit.
Ergo dum surgent ad sidera moles exstructæ,
Seu forma ionia, sive Corinthe, tua,
Seu sibi majori quam robore dorica fultam,
Seu reperit priscis tuscia temporibus,
Seu rerum domini tandem finxere Quirites,
Dum placuit cunctas composuisse simul;
Dumque manu ducti vivent in marmore vultus
Seu Donate tua, seu Bonarote tua,
Dumque suos tabulæ pictores mille loquentur,
Scripta nihil ficta quos tua laude vehunt,
Debebunt vitam artifices, Vasare, secundam,
Debebunt tabulæ, signa, domusque tibi
.

Dominicus Lampsonius. »
 

Van Cocxie (Raphaël). — Van Veen (Gilbert) (Voy. § 36). — Les notes qui suivent concernent Raphaël Van Cocxie, fils de Michel, et Gilbert Van Veen, peintres qui habitaient Bruxelles à la fin du XVIe siècle, et dont le talent semble avoir été grandement apprécié par Albert et Isabelle. Le dernier était le frère cadet d’Othon Venius, avec lequel on l’a souvent confondu. Mr Nagler le dit né à Leyden, en 1558[1].

En 1596, Raphaël Van Cocxie fait les portraits de Philippe II, d’Elisabeth de France et d’Anne-Marie d’Autriche, femme de ce roi, de l’infante Isabelle, sa fille. Gilbert Van Veen peint, la même année, le portrait en pied du cardinal Albert. Ces cinq tableaux étaient destinés à Frédéric-Guillaume de Saxe, administrateur de l’électorat.

  1. Neues algemeine Kunstler-Lexicon, etc., t. XIX, p. 568.