Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/126

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endossé le fameux smoking aux revers de soie, à la boutonnière duquel il a piqué un énorme gardénia.

Ganté de blanc, la tête haute, la pointe des pieds en dehors, il fait son entrée dans le grand salon fleuri de guirlandes lumineuses et où des couples dansent déjà.

Il n’a pas mis son monocle, pour ne pas faire la grimace et parce que ça l’empêcherait de voir les gens.

Il soigne sa démarche et, comme il a vu faire au cousin Guy, promène sur l’assistance un regard clignotant en envoyant à droite et à gauche, du bout des doigts, des petits saluts protecteurs et familiers aux personnes qu’il connaît.