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Page:Metzger - Les Dernières Années de Mme de Warens, Gorg.djvu/230

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APRÈS LA MORT

Warens ne fut-il pas étranger au projet, que Rousseau semble avoir caressé, à cette époque, de finir ses jours en Savoie. Il avait pensé visiter M. de Conzié, dans sa paisible solitude des Charmettes, au courant de l’été 1763 ; peu après, il lui adressait la lettre suivante, dont la copie, conservée à la Bibliothèque de Chambéry, a été publiée par Gustave Vallier, en 1883, dans le tome XXVI du Bulletin de l'Institut National Genevois :

A Motier le 7 décembre 1763.

je voudrois, mon cher Comte, voire multiplier encore le nombre de mes agresseurs, si chacun de leurs ouvrages me valoit un témoignage de votre souvenir, je reçois avec plaisir et reconnaissance celui que vous me donnez en m’envoyant l’écrit du p. Gerdil. quoiqu’en effet cet écrit me paroisse un peu froid je le trouve assés gentil pour un moine, je vous avoue cependant que je ne partage pas la haute opinion qu’il paroit avoir de sa logique, et je trouve dès sa préface une division in-