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Développement de la philosophie mécanique

quand il a voulu pénétrer dans les détails des phénomènes qui, théoriquement du moins, formaient un ensemble homogène. Nous n’insisterons pas davantage sur ce point dont nous ne parlerons plus et qu’il était utile d’élucider brièvement. Dans ce chapitre[1], d’ailleurs, nous n’avons signalé que les bases philosophiques sur lesquelles s’appuyaient les partisans de la nouvelle chimie mécaniste ; les prochains chapitres ’ donneront une vue d’ensemble de ce qu’était la chimie théorique et expérimentale à l’époque du succès de Lémery, et fourniront l’occasion d’apprécier la valeur des recherches de laboratoire et découvertes de Robert Boyle que nous avons jusqu’à présent négligées ; nous verrons aussi avec quelle ferveur les travaux expérimentaux se poursuivirent quand une nouvelle manière d’interpréter les phénomènes matériels renouvela le public qui s’intéresse à la chimie.

  1. Nous consacrerons un court chapitre au triomphe et au déclin de la philosophie mécanique après Lémery.