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Page:Meyer - Girart de Roussillon, 1884.djvu/412

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girart de roussillon

le gendre de celui-ci [1] ; à Raimon Berengier de Barcelone[2] ; à Bertran le comte[3] de Carcassone ; à Guinant le comte de Balone[4], à Jocel de Verdona[5], le guerrier. Ils étaient parents de Girart. Par leur intermédiaire, le comte parlementa avec le roi[6], mais ils ne réussirent pas à lui arracher une bonne parole qui annonçât l’intention d’évacuer la terre de Girart. Le mardi suivant l’heure de none ne se sera pas écoulée que Charles aura bataille, s’il s’y prête.

320[7]. Ce fut en été, au mois d’avril. Les deux partis en-

    comté de 1080 à 1105. Aimeri II fut vicomte de 1105 à 1134. Mais ces personnages sont trop récents pour que l’auteur ou même le remanieur ait eu en vue aucun d’eux. C’est la même difficulté que pour l’Aimeri du Pèlerinage de Charlemagne, voy. G. Paris, Romania, IX, 40-3.

  1. Son gendre Oxf., son oncle P. (v. 4194), où son peut se rapporter aussi bien à Girart qu’à Aimeric. Ce Gilbert est différent du Gilbert de Senesgart, le cousin germain de Girart.
  2. Le premier comte de Barcelone qui ait porté ce nom est Ramon Berenguer I, le Vieux, 1035-76 (Art de vér. les dates, II, 293).
  3. Au lieu de lo comte, leçon de P. (v. 4196, il y a dans Oxf. lo leicluent, ce que je n’entends pas.
  4. Guintran lo savi de Babilona, P. (v. 4197). Je suis la leçon d’Oxf., sachant toutefois que Balone est fautif, d’autant plus que le vers est trop court d’une syllabe, mais le Babilone de P., est inadmissible. Ce Guinant ne peut être, en tout cas, le comte Guinant du § 229, qui est au nombre des vassaux de Charles. Il se peut que Guintran soit la bonne leçon, cf. p. 304.
  5. Je préfère ici la leçon de P. (v. 4198) à celle d’Oxf., ques avers done, qui est une pure cheville.
  6. Il me semble difficile d’entendre autrement le vers Per toz aiquesz lo cons lo reis (corr. rei d’après P.) razone, mais toutefois je ne me dissimule pas que c’est admettre, de la part de Girart, une démarche conciliante que le § 317 est bien loin d’annoncer »
  7. Cette laisse et la suivante manquaient originairement dans Oxf., soit que le copiste de ce ms. les ait omises, soit qu’il ne les ait pas trouvées dans la leçon qu’il transcrivait. Plus tard elles ont été ajoutées sur deux feuillets qu’on a insérés après le feuillet 86 et qui, par suite, portent les nos 87 et 88. Placés comme ils sont, ces deux feuillets coupent en deux la laisse 325. Si on les avait placés après le folio 85, ils