ut, mai, lui valut des éloges dans le bulletin officiel. Employé à l’armée d’Espagne, le 12 juillet 1810, il chassa l’ennemi de la position de Tivisar, et défendit cette même position trois jours après contre une attaque des insurgés. Il se distingua de nouveau, le 19 novembre, au combat de Falset ; et ensuite au siége de Tortose et au combat de Bruch, près Figuères. Le 22 août 1812, il repoussa le général Mina dans le Carrascal. Nommé général de division, il prit une grande part aux sanglantes batailles de l’Adour les 9 et 13 décembre 1813. Laissé par le maréchal Soult pour commander dans Baïonne, il opposa une vive résistance aux attaques de Wellington, et détruisit à plusieurs reprises le pont que le général anglais voulait jeter sur l’Adour. Le général Abbé fut nommé chevalier de St.-Louis le 19 juillet de la même année. Il commandait les départements des Basses-Alpes et du Var, lors de l’invasion de Buonaparte en mars 1815 ; et il se borna à prévenir Masséna d’un débarquement de cinquante hommes venant de l’Ile d’Elbe. Sa lettre se trouve dans le mémoire du maréchal. Le général Abbé fut employé, daus le mois de juin suivant, au corps d’observation du Jura, sous le lieutenant-général Lecourbe.
A.