Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1811 - Tome 1.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rendit en 1737 à l’université d’Iéna, fut nommé en 1739 président de la communion luthérienne à Alemaer, et en 1742 à Harlem où il prêcha pendant 51 ans avec tant de succès, que son église était toujours remplie d’auditeurs de toutes les religions. Il fut un des fondateurs et le secrétaire de la société hollandaise des sciences, érigée à Harlem en 1752. On a de lui des sermons, et des mémoires sur l’histoire naturelle lus dans cette société. Un an avant sa mort, en 1792, il eut le rare plaisir de célébrer, pour la cinquantième fois, l’anniversaire de son entrée dans le ministère à Harlem. Un des meilleurs artistes de la Hollande, J. G. Holtrey, a consacré cet événement par une médaille dont la description se trouve dans le 10e. vol. du Koust-en Letterbode. D—g.

AAGARD (Christian), poète danois, né à Vibourg au commencement du 17e. siècle, fut professeur de poésie à Soroë et à Copenhague. Il mourut en 1664, à l’âge de 68 ans. On a de lui quelques poésies latines qui étaient estimées de son temps ; elles ont été recueillies dans le tom. Ier. des Deliciæ quorumdam poetariim danorum Frederici Rost^aard, pag. SSg. Lugduni Bâtai ». 1693, 2 vol. in— 12, Sa vie écrite .par son fils, se trouve également dans le même recueil. ■^— Nicolas Aagard, son frère, bibliothécaire de l’académie de Soroë, a pubhé des ouvrages de philosophie et de physique, dont on trouve le catalogue dans Bartholini bibîiotheca septenlrionis eniditl, pag. 102 et io3. M — B — n. AAGESEN ( SvEND, connu aussi sous le nom latin Sueno Agonis F.), historien danois, florissait en 1 1 86, du temps de l’archevêque Absalon, dont il paraît avoir été le secrétaire. Il « wivit, par ordre d’Absalon, une LisAAR toire du Danemarck, sous ce titre: Coinpendiosa historia regum Daniœ à Skioldo ad Canutum FI. Cet ouvrage est très inférieur pour le style à celui de Saxo Grammaticus; mais sur quelques points de critique historique, Svend Aagesen a eu des opinions plus conformes à la tradition des Islandais, adoptée aujourd’hui par les savants du Nord. 11 ne remonte pas jusqu’à Dan I, roi fibuleux de Saxo. On a encore de lui un ouvrage intitulé:Historia legum caslrensiiun Régis Canuti magni; c’est une traduction latine de Ta loi dite de fVilherlag, donnée par Canut — le — Grand et publiée de nouveau par Absalon, sous le roi Canut VI. Aagesen l’a mise en tête d’une notice historique sur l’origine de cette loi. On trouve l’un et l’autre ouvrage dans le recueil intitulé : Suenonis Agonis filii, Cliristiemi nepotis, primi Daniœ gentis historici, quce extant Opuscula. Stephanus JoHANNis Stephanius ex velustissimo codice membraneo MS. regiœ bibliothecœ Ilafniensis primus publiai jiiris fecit. Sorce, Ijpis Henrici Crusii. 1G42.’ri’x p. in-8". Dans cet intitulé, il faut, par regiœ bibliothecœ, entendre la bibhothèque de l’université de Copenhague. On trouve encore l’Histoire de Danemarck de Svend Aagesen insérée avec des notes excellentes, dans les Scriptores de Langebek, tom. I. p. l^i. sqq. La traduction des Leges castrenses régis Canuti Magni est également imprimée dans les Scriptores, tom. III. p. 1 3g, sqq. M— B — N. AALST. Foyez Aelst. A ARE —( DiRK VAN DER), évêque et seigneur d’Utrecht dans le iS’. siècle, avait été prévôt à Maëstricht. Parvenu à l’épiscopat, il eut bientôt à soutenir une gueiTe périlleuse contre Gui ! -, laurae, comte de Hollande, qui le bat-