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Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 17.djvu/235

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B0 GOU en collaboration avec Georges Duval et 1’ournay ; IP Bdlonpenin, ou Chanson : et poéxiu nonceller faùa depui : lapeâlicelion du Bcllonefuroi. Paris, 180«l, in-18 ; 2l° le Medecin tare. opéraëbouüon en un acte, Paria, 1801, in-8°, ’en collaboration avec Villiers ; 22° Nntrigue dans lo hotte. vaniteville en un acte, Paris, 1806, in•8° ; 9° édition, ltil)9 ; 23°* Encore un Ballon, ou C/muros : el poerier noureller, Paris, lS09, in-IS ; il• le lfarrhge de Charles Colle, ou la îïle ai perruque, vaudeville en un acte, Paris, 1807, in-tI··, en collaboration avec llrazier et Simonnin ;25°le Dernier ballon, ou llerwil de «·Im•u-u•u et andre : poésie : uourellct, Paris. l8l$, in-18 ; 2ti° Oui lbaro, ou l’7»•pro»•pm de sillage. divertissement en un acte, Paris, IB15, in-8°’ ; 2T° Jlomieur Beldom, ou la Femme mu : le rouloir. comédie en un acte, Paris, l8lti, in-8°, avec P. Villiers ; ’28° le Duel el le dejeuner, ou les Comédien : emgér, comédie anecdotique en un arte, Paris, 1818, in-8° ; seconde édition avec des additions, Paris, 182îi, in•8°·, en collaboration avec P. Ledoux ; 29" Jfonsieur.lfoulon. ou la Journée myrterieure. vaudeville en un acte, Paris, itéltt, in-8°*, en collaboration avec Paul de liock ; 50e le Retour d lbleneienne :. ou llenlrons été : aou, vaudeville en un acte, Paris, 181S, in-$•, en collaboration avec Belle ; 5l·· la Tam et la nièce. ou C’élait moi. comédie-vaudeville en un acte, Paris, 1821, in-S¤, en collaboration avec llclle ; 52°* l’ophicléide. Ou le Serpent moderne. Chanson tlëdiée à ll. Labbaye, inventeur de cet instrument, Paris,

  • 18. !’î, in•8° ; etc.... 5° Armand lloulïé est auteur

ile bon nombre d’autres pièces qu’il a composées, soit seul, soit en collaboration, et dont la plupart n’ont pas été imprimées ; 3t• il est l’éditeur des 0Eurre : choisie : de Panord, précédées d’unc notice sur la vie de cet auteur, Paris, 1808, 3 vol. in-iti ; 55°* beaucoup de ses chansons ont été insérées dans divers recueils lyriques qui se pnbllâlfül ll pàflâ, tels que lu Diner : du lllllitfi/If, le Caveau Itoderne, le Chnronnier françai :, le Clonsonnier der demoiselles, l’.-Ilnuniach littéraire, le. Vo•n-el olaiorumh des Ilm : et autres. li. D-s. (i0[Fl·’l£It. Voyez lions : et Bosxlver.


GOUFFIER (Louis), comte de Roannez, né en 1648, dans une terre du Périgord appartenant à sa famille, fut amené à Paris à l’âge de sept ans, et présenté par son père à Louis XIV, qui le tint sur les fonds de baptême. Destiné par sa naissance à la profession des armes, il accompagna en 1668 M. de la Feuillade à la défense de Candie, et partagea, dit son panégyriste, la gloire que les Français acquirent dans cette expédition. Il entra dans la marine, obtint la sous-lieutenance d’une galère en 1675, et parvint au grade de capitaine en 1684. Il assista en cette qualité au siège de Nice, puis fut chargé, avec deux galères, de défendre les côtes de Guienne, menacées par les Anglais. Il rentra en 1703 dans la Méditerranée, stationna quelque temps dans le port de Cette pour intercepter les secours qui auraient pû être envoyés

GOU

aux révoltés des Cévennes, donna ensuite la chasse aux corsaires qui infestaient la rivière de Gênes, assura le passage d’un convoi destiné à l’armée d’Italie, et, avec quatre galères seulement, fit respecter notre pavillon par les Anglais, qui tenaient la mer avec des bâtiments de haut-bord. Il fut employé en 1705 au siège des ports de Piémont, et contribua à la réduction du château de Nice. Les services du comte de Roannez furent récompensés en 1716 par la place de chef d’escadre, et en 1725 par celle de lieutenant général des galères. Peu de temps auparavant, il avait reçu le grand cordon de l’ordre de Saint Louis : à toutes les qualités guerrières, il joignait le goût des lettres, et cultiva toute sa vie la poésie légère avec quelque succès. Nommé membre de l’Académie de Marseille, il en fréquenta les séances avec beaucoup d’assiduité, et en fut élu président en 1733. Il mourut à Marseille le 22 avril 1734, à 86 ans. Chalamont de la Visclède prononça son éloge, qui est imprimé dans le premier recueil de l’Académie.

W-s.

GOUGE (Jean) était originaire de Sens. tin lâil, il assenibla quelques gens armes, se mit ai leur tête, et se lit proclamer par eux roi de France. Il choisit pour son lieutenant général un gentilhomme anglais, nommé Jean IIe Vernai, chase de son pays. de nouveau roi de France lit diverses courses dans son royaume, entre autres aux environs du lthone, on il se livra aux plus grands exces. Son lieutenant général s’empara du fort Cotleiet, sltui*’*uupres· d’Avignon ; mais ce fut la que se l•orna le cours de leurs exploits. lle Vernai, vaincu par les troupes du roi Jean, devint leur prisonnier ; et de son côté, Jean-àlattiias Jesualdo, sénüchal de Provence, s’exnpara de la personne de tiougc. Le roi de France eut recours au pape Innocent VI, et le pria dïnterposeresou crédit auprès de Louis, roi de Sicile, comte de Provence, afin que son sénéciial ne laissat pas échapper le prisonnier qu’il avait [ait. Il parait cependant que cette révolte n’eut aucune suit¤· lâcheuse pour ses auteurs ; car l’histoire ne fournit aucun renseignement à cet égard. Suivant lSaluz :·, qui a rapporté ces faits (I), le l•ruit courut à cette époque que iioîicrt lll, Dauphin ilïkuvergne, dit le hu, qui fut arrêté dans le même temps à Villcneuve-tes-Awignon, aurait promis d’aider Gouge dans sa criminelle entreprise ; mais Baluze demontre au même endroit que ce bruit fut répandu par lnilnault Dupeschin, ennemi de ltobert, dont il wuvoitait les biens, et qui parvint même, ainsi que plusieurs seigneurs de la cour de l·’r : gpcc, a en obtenir la confiscation après la mort du Dauphin. Le père Daniel a aussi rapporte ces faits dans son llutoùe de l·’r¢ii¢e. Il dit qu’il les 3 pttisés dans une lettre du pape Innocent VI, et que cette lettre se trouve dans le registre manuscrit d’tn pllwlulouc gdutalayiqu de la marron d’A¤r : rgn¢, t. l,