48 LM: core dans l’or, < ; animation une foule ile pliénomeues que le mystère de la vie tient sous sa dépendance ct que nous ne parviendrons jamais à pénétrer. Malheureusement cette prétention de ranger la mëtlrciltr à Côté de la physique, iles malltt’niatiques, de Vastronomie, a déjà reçu son application dans un procédé que nous croyons siibversiftle toute thérapeutique : nous voulons parler ile la méthode numérique. Mais hàtons-nous de revenir à lnrltltec. Sa carrière scientifique touche à son terme ; la phlhisie pulmonaire, dont il portait le germe ilcpuis longtemps, jette chaque jour en lui de plus profondes raeines et le force d’interrotnpre ses travaux. En N20 il va dans son pays natal chercher la santé qu’il u perdue sans retour. Deux 3llS plus tard, croyant à une amélioration trouipeuse, il revient à Paris, soulagé, mais non guéri. llallé, prévoyant S1 fin pr«·e’iaine, le design.: comme son successeur au tlollége ile France et C0111mC le plus digne de le remplacer auprès de msilame la iluehesw de lierri, dont il était le ll)t ;¤lCClU. Ã cette tipoquv, llltt’l|l’tiolIllillll’t’riiyule renversa l’ancienne lîaculté de i :.«’deeiue ile l’.n-i~, et Laennee lit partie ile l i eo-nniission chargée ile la reconstituai-i· sur une nomelle base. Un lui a feproclie ilïivoir. en 5 ; ;·*inir : il, dans cette organisation, fait eétier le mérite aux opinions politiques. Noinmé lui-mé : ne professeur ile la elinique interne, qu’avait illustrée florvisart, il rep-end ses travaux avec une nouielle ardeur ; ses lv-ronsou se pressent une foule d’é|i-ies et de nnitleeins distingués, jettent un vif et dernier éclat. Bientôt ses forces trahissent son courage. et c’est en vain qn’il cherche à lutter contre un mal dont la murehe incessante le conduit rapiilement un lo.nbeau. Il regagne la lire-ta, ; ne, et il meurt à lierlonanee ti··¤isit·«—, le lâ août Ittàti. llonnne rare, dit M. Pariset, que reroixniian«l : ii«·nt. avec tant de talents, tant de qualités respectables, surtout la justice et la tolérance ; lmnnne sin ;. ; uiier, d’une petite stature et d’une t’olljli·’ioll l’rele, qui, ileilaignant l’intelligence sulitile et forte dont l’a·ait doué la nature, mettait son orgueil a esceller dans les exercices ·lu corps, il ins les arts d’a ; ; rément et dans quilques iizilustries ui·’e.iniques. Mais quoi ! a entendre tlniier, tQuii-r n’était point naturaliste, il était atlniinistrziteur ; a ent· nilre Giroilet, (îiroilet l’I’• ; l&tll point un peintre sulilimc, il était poëte ; David, le grand p-intreétait musicien ; de même Laennec n’ét : nt qu’uu sonfllc et se croyait un llercule. Il transposait les choses ; la vigueur ile son esprit, il la mettait dans ses muscles. Voici la liste de ses principaux outrxtges : 1°* Histoire d’nr[l-rm•nalwu : du perrloiue. rrrurîlliu d la rlmtque mlcrnr de l’¢i’ul¢ de méticcmde Pari : (dans le Journal de médecine, chirurgie et pharmaeic ile Corvisart, Leroux et Boyen fructidor an 10 et •·en-léniiaire au lt, lëtli} 2°* llemoire eunlenanl la durriptiou de la membrane propre du foie (Journal de médecine, chirurgie et pharmacie, an tt). 5° Description d’unpi·¤· i, .r ·».~···~.-.·~i..a· :¤...a.ta..i- ·. ;.., .atl».u-L.·lm&¤l
LAS ·
red} anatomique à l’aide duquel on peut dimtquenla
membrane interne du rentrienle du carreau (Journal
de médecine, chirurgie et pharmacie, un 11).
1° Proposition rar la doctrine rnédictle [Hippocrate,
relatioenent ai la Itédecine pftlifle, their ;
de la (acuité de Palit, 1801, ill-1°. 5° llénwirg
rur les rer : réxicu/aire :. contenant la description
de plwieurr espèce : nourellu. et celle du maludie :
et der altération : organiguee aurquellce donne
lieu la préreace de eu rer : donc le corp : Muouiin.
lu à la société ile la Faculté de médecine dans
la séance du 26 pluviosc an 12 (dans les llémoirvs
ile cette société, vol. iu·1° ou in-8-, imprimé en
1805, mais non publié). 6°* Jlenwire sur hmlomie
pathologique, In à la société de l’ë001c de
méiicciuc, lv : ti uivùse an 12. (Eur. dans la Bibliatliegue
uiedimle, 1. 15, p. 285.) - Reponse aux
observations d· JI. ltupuytreu, filsërërs dans le titrnicr
caliicr de la Bitalmtlaeque médicale, 1. 8, p. 97
vt 190 7°* Extrait d’nue note nir une dilatation
partiel/e de la ra/vule milrale, par Iacnncc cl
l·’izi· ; m (Bulletin de la j7u·. de med., an 12, p. 207,
vt Ifitilmthiigue médicale. 1. 11, p. 11îif 8°* Extrait
d’un mémoire sur le : melrmorer Qliulbtiu de la jitvul/e,
180ti, p, 21 ; Ri/ilwlheque médicale, 1. ii,
p. 1022. tr Iixtruit il’un méiuoirc sur le I)i»tom-e
mtersectus. nouveau genre de rer intestinal fBnIletm
de lafuru/le de medt-t’me, 1807, p. Il". 10°* Observation
nn- un anerimne de famte qui nvuil produit
lu cumpreriiau du canal (hom wque ; luc à 13 Société
«|«· 1’«: i·01i-i1t· xué-I«·«·im·,1ourual de inéiiccuie, chirurgie
et phai-iu : icii·, 1806, 1. 12 ; lia/•/mt/tique me.
•h«·al·». t. 1 1, p. 2’»ii’. 11°* Exposition du xyrteme du
alaeteur tiall, extrait de plusieur : ouvrage : re/alif :
n ce Jyslene (11 :/·lwlIuiq11e rnédicalt, t 1·1, ||. B1 !.
12°* Otirermnon.r sur ler fr-rre : intermittente : revoitneaser :
u-re·.u«·: pendant la rom-alm-ence à La mate
d’autn-x maladie ; (Journal de iuéileciuv, chirurgie
vt pharmacie, 1507, 1. 11 ; Bibliothèque medical !.
1. 1T. p. 380. 1S" Constitution médicale alntrrce d
Paru pendant les ux premiers noir de l’enuee 1807,
par 1.-1. Leioux, Bayle, l·’iz-au et l.acnui-c(10urnal
ile- nuîilvciiiv, chirurgie et pliaruwcie, 1. 1·1 ;
tfimititutwll de l’n•mee 1815 (ihiit., 1813, août).
1 1°* Sur une nnure/le etpà e de hernie, alpt·’iiÉC pô ?
lui extrapéritouéale. Cette lu-rnie était formée de
trois poches : l’um : di-si’t : udai1 dans ic St’I’ol. I|tIi ;
I’autre rciuuntait vers les muscles ile l’ahilom¢•n
par une ouverture imtrie que l’auncau iuguinal,
ct s’«’tait logée entre cvs muscles et le péritoine ;
la troisivimt se trouvait dans le bassin. Ce méiuoirc
zi été iuipriiué à la suite de In triiiuciiull
itu Traité des hvruirs de Scarpa, par 11. Cayol.
13°* l)e migiua prcloris commentarùu. Ce It•Étlloit’8,
lu à la tïiizulté.1c médecine, n’a pas été pubtié.
iti" lle l’au-t’ulIatimi medtnte, Ou Trîtitti titl diagnostic
des maladies iles poumons et du cœur,
«~tal»|i priu«·i ;·¤lcmi-nt à l’ai«1e de ce nouveau
moyen 11’«·xplur.1110n, Paris, 1810, 2 vol. in-8°
avec planches ; 2° édit., ibid., 1826,2 vol. in-8°*
(l’Aca«lémic des sciences avait accordé un prix de
;..u.».4«h.É·iuais¤·..i.«·e...n..x·..L..i.i«.«s» ; a-z.«··