Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 30.djvu/31

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Il HAI attrait désormais en possession des quatre provincurichesettertilasqui depuis ont aigrsndansent contribua relever les tiuîiutcîes Aprèssvniraccompli’cettemuvre i ici e, N u crut, dès la commencement de l’année sutvantï uvoir inùter sur sa démission, qui à la fin lui El accordée de la manière la plus gracieuse par le gouverneur général, vsn den Bosch, instruit de plus en plus par st. sterkus sur les longs et éminents services rmdus par Nshuys. Rentre avec sa famille au milieu de 1831, il séjourna EusieursannéesenHollandeet ilprotlta de ses i sirs pour publier la Collmioadn reppar uns-Martigues Je la yswrrv Je Jeun (l8i5°·1830) ; il 7 joignait la critique d’un autre ouvrage sur ls même guerre, une correspondance sur la question de l’établissement de l’industrie européenne dans les pays des Prises :. et un récit détaillé sur les artifices employés par les rebelles pour s’emparer de lui et de son ami le capitaine Roeps. Quiconque veut s’initier aux péripéties de la guerre de Java doit avoir recours à ce recueil apprécié à sa valeur par des critiques compétents. Après plusieurs années de retraite, Nabuys fut rappelé sur la scène où il avait’oné un rôle si acti : c’était en qualité de conseiller, c’est-a-dire membre du gouvernementales tudes et avec le grade de général-msjor titulaire. qu’il fit son cinquième voyage pour Java, où il résida encore trois années, s’ado¤nant avec le dévouement qu’on lul connaissait à Faceemplisnmeut de ces fonctions importantes. Cependant une rechute l’obligea de redemander un congé de santé pour la Hollande. où il se vit ensuite obligé de demander sa retraite définitive, qui lui fut accordée ; cest à cette occasion que lu furent conférés les insignes de cominandeur de l’(IûIU du Lion. Autant il en avait donnédepreuvaspendants«¤iséjoursl’lledeJavs, autant pendant sa retraits il ne cessait de diriger son attention vers tout ce qt : pouvait etai : utile au pays et t ses poaeasions’outre-nier ; s’appliquait toujours a s#andre da lumières sur des questions I Perdre du jour, soit par des mémetres an gouvernement, soit par des écrits qui ïadnessérent an publie. Les progrès étonnants des remoarees de l’Ile de Java, au développement dœquelles il avait contribué, lui otîrirent nsalnte occasion d’exposar les principes il croyaltnéceasairedesuivrepourassiirerla grec de fes heureux B to’: pouss’sur ’üs’Européens paysdeska-inm.surnns sineliorationdehdniiüstrstionintérlenresl’d•tdedegii-verl’|xidla, surforçasnsstlou d’une bsnnepoliee, sur lasoldtndequeséclnait le lxnsaga tlelavs, on, co1e esàmahtpaysde l’ ; nrop¢, en n’svalt guère pensé remplacer r nouvelles ptsntattarn les bois sbattnszlll tndststt aneoœ dr Pétabtiasessent ds msilssras voies ils winnication dans ftutérieurdslava, surfsrgsneeds travaux lyhauüqua sslatùes, ï au ls

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RAI bonne politique de veiller à favoriser les intérêts moraux et intellectuels des indigènes, dans la mesure d’ube sage prudence de laquelle dépendait le succès. Parmi les ouvrages qu’il publia dans ce sens, il faut citer particulièrement ses Comiüretions ser l’lsds hollandaise, éditées d’abord en 1817 ; une année après, il en parut une nouvelle édition augmentée. Nabuys publia encore quelques opuscules épars ou du articles dans les journaux Ipériodiques sur des intérêts coloniaux. principe ement en vue de plaider la culture li& dans l’intérieur de Java et de déterminer un progrès prudent, mais en sens libéral, dans le gouvernement des (possessions d’outremer. En 1857, il publiait nx brochures sur deux questions brûlantes pour le pays et les colonies : le Règlement da la prune du Indes et l’lnsrrartnbn primaire ; bien qu’il eut gardé Vanonyme, son nom nerça bientôt à travers la dignité élevée et la mor ration du langage, qui n’excluait pas cependant la fermeté des principes z vieillard. il ne démettait pas les opinions qui l’avaient guidé dans toute sa carrière, et il n’avait pas à en rougir ; c’étaient celles de Schimmelpenninck. de Falck et de son maître Kemper. basées sur une liberté modérée par l’ordr-e. sur la tolérance religieuse et politique. où les esprits d’é|ite voyaient le véritable soutien de la société moderne ; ces grandes bases, Nahuys ne cessait de les réclamer pour l’E.tat néerlandais, et pour v parvenir il n’avait cessé de lutter tout un demi-siècle. Dans les dernières années de sa vic, il ne pouvait résister à la passion du vo) âge : il visita a plusieurs reprises la France, et, sa seconde femme étant Anglaise ; il n’en était que plus sollicité de visiter encore plus souvent l’.Angleterre. dont il aimait a suivre le mœanisrne politique et les progrès commerciaux. le baron Nahuys était droit et franc. allable et cordial, généreux et bienfaisant ; ses écrits comme ses actes lui assignent une place distinguée parmi les hommes qui ont servi la Nécrlande et la maison d’Orange avec la fermeté du talent et le sentiment d’un dévouement intime. I. le docteur Wap a présldéè la réimpression augmentée des Aléatoires du baron Nshuys, dont peu d’annéea avant sa mort il avait fait distribuer un exemplaire aux amis qlfll s’était faits dans tous les rangs. Le baron Nahuys est mort le 15 janvier M88 en sa résidence ordinaire pendant les dernières années, la château de Burgst, près de Breda. D-v-:.

NAIGBON (lscour : s-Amai), Iittérateur encyclopédiste, naquit à Paris en 1738. Les travaux de sa première jeunesse eurent pour objet presque exclusif l’ét•rle réfléchie des productions de Iantlquite. Il cherchait en même temps a se farntliarher un peu avec les sciences exactes, dent il voyait l’lnlluence s’étendre tous les Jlnefétaltpointencoresrretéalaphlminis rationnelle, lorsqu’il tat jeté dans la aadateda bien (Balai. Dam cette famsasa