Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 31.djvu/12

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NO ! I d’oerident, croïalant à la présence réelle de Je- · sus-Chrlst dans’eucharistie et l la transsubstano’I • tation, et s ils adora lent du culte de lame Jésus-Chritprésent réellement dans le saint sacrement. Noin eut à ce sujet de fréquentes conférences. avec les patriarches et les principaux docteurs de ces diverses communions ; il se convainquit qu’elles avaient sur ce mystère la même croyance que l’Église catholique ; et il envoya au roi des professions de foi et des déclarations circonstanciées données par les différents patriarches et docteurs d Orient. Louis XIV ordonna que ces pièces importantes fussent déposées à la Bibliothèque roy ale. Après la signature des capitulations. Nomtel continua de s occuper des intérêts qpi fut étaient confiés. Pour assurer Vesécution des nouvelles ca itulations dans les différentes P... échelles ou les l’fîlllçllIS faisaient le commerce, Xointel résolut de les parcourir toutes Loin de mcllceobslacle à son voyage. le grand vizir. par une faveur signalée (I ’, ajouta plusieurs chiaouv a son escorte ordinaire et lui délivra des commandements pour lui faciliter partout un accueil favorable. Nointel partit de Constantinople en septembre lt}73 et arriva le lîi octobre à Metelm. Il visita ensuite les îles de Scio Q2. llicone, llelos. Naxos. ltliodes. (Iv pre, etc., et relâcha le 2l fév rier ltl7’» à Tripoli de Syrie. Après avoir séjourné quelque temps il Seide, .lall’a. Gaza et il Jérusalem. dont il fait une description touchante, il parcourut la Syrie, Ille de Négrepont et la Zllorée, et §’3l’I’tllêl quelque temps dans Àlllf’llCS ; il obtint la permission d’en visiter le château, où il entra en grande pompe et au bruit du canon. Passionné pour les arts et pour l’antiquité, il avait a sa suite deux peintres habiles (voy. Canam, . qui dessinant-nt tous les olgjels qui frappaient son attention. Dans le seul château d’Atbénes, il fit tirer plus de deux cents dessins. Quatre maçons qui l’ac-onvpamaient détaebnient et enlevaient les marbres les plus lourds ; il achetait les médailles qu’il pouvait rencontrer et faisait copier toutes les inscriptions. Aussi rapporta-t-il de ce voyage une ample récolte de bas-reliefs, d•’lnscriplions, etc., dont une partie passa dans la smte entre les mains de Baudelol de llairval. vl Cet c fureur aynxt été refusée ai plusieur ; nrnlmssatleurs, ¤cl¤1i d’Anp : lete-re ne put même obtenir la l’(l’lI}l !451UII il uccum |•îl. !|t T I lt’lllll t’ |ltà~|I I $(*0. 12 Pour célèbrer les victoires de Lou à XIV, ul donna un grand Ie] na dans le U iuvent des VC|lUClIlS llr X10. ¢l l’•·llnil lus l’l’Il’l( tp ·· à lltlltllûlt r·, lc-1011CIt1II|lhlIt’~ Éil’¤•l’l§t’l’i~ et lt·’• l flhçtllà qui étaient alors dans l’dc. Sa table était sur un tluâtre éleve (ll ft>l’I|C (lv d| !lItl-lt.||l’, UFIIEIE de pol’Ut|·tC| de t’t’t.l|HC. slt ! l"|l) !(’> lt de branclves de citronnier., garnis de Irstons de fleurs et de fruita où pendaient des vers français, italiens et grecs. Cctte iëblt. lèflüèc (YUIIO bültliülltltt. ¢*ll|f-IlItIltl’tt2 de tlutllti Illlfüt tabl. s. dont. ses officies lnlsatenl. les lronnews. À côté. se trouvait un li u destiné aux dan es et dans lequel une tontaiuve d’ean de il nr : l’··r-tneer •: oulrn’du milieu d un rocher de cooûture et de ma~~v-p.un Dans l’: ndrolt destiné au peuple, il y avait des fontaines de un et des c-n-uunlil¢a. Parmi les lllnires all«·g»· t’ques Qlll emllrll situent le local, 00 l’¢l|I«llQ|l£||l nllftnlll lille statue d un llull.¤ndat—, qui regardait le soleil et para l’€lll en être étvlout un signal donne, cet astre se rapprocha et consnn n ln statue da carton. La tète fut terminée par du feux d’artilcc et des combats nur mt.


N0| 7 entre autres les deux fameuses inscriptions dont il est parlé a l’article de ce dernier (I). La relation du voyage de NointeI’eùt été d’autant plus curieuse, que sa position le mettait à portee de mieux observer qu’un voyageur ordinaire ; que ’ son instruction était aussi variée’qpe profonde, et qu’il avait joint, a chacun des jets dessinés par ses ordres. une description fort détaillée, l’aite par lui-même. Nous ignorons si la relation dont il annonçait qu’il comptait s’occuper en ar- · rivant en France a aw conservée ; mais plusieurs de ses dessins existent dans des collections particulières. Il est le premier Europeen qui ait visité le château d’Athènes ; qt c’est lui aussi qui a renouvelé la mémoire de la grotte d’Antiparos, on les Rens du pays n’osaient pénétrer lorsquil arriva dans l’lle. À la fin de tt1721. 1’ournelort, qui visita la même lle en septembre 1700. rapporte que Neintel, avec le secours des habitants. encouragés par ses largesses. pénétra dans cette grotte célèbre. où il passa les trois letesde tsoel. accompagné de plus de cinq cents personnes, tant de sa maison. que marins. marchands et habitants du pays. Il lit célèbrer la messe sur ileuv demi-colonnes. près d’une pyramide. sur la base de laquelle fut graxee une inscription latine en mémoire de cet événement. Cent grosses torches de cire jaune et quatre cents lampes éclairaient continuellement cette grotte pendant ces trois jours ; au moment de l’é|évation, le bruit de v ingt-quatre boîtes et de plusieurs pierriers placés à lientrée du souterrain. se joignit au son d’un grand nombre ilinstruinenlsile musique. L’ainfiassaileur coucha dans un cabinet taillé dans le roc. presque vis-à-vis ile l’aulel. tin peut voir. dans le premier volume des loynqcs de Tourmjfurt, diiitllftês détails sUI’la descente et le séjour de l’ambassaileur dans la Rrotte d’Antiparns. Nointel se troui ait. en janvier tti75, dans la v ille de Smyrne. et se proposait de v isiter en détail la Turquie d’Asie et llïgypte. lorsqu’il reçut un message du grand vizir. qui l’invitait a retournera (lonslantinople’·. Il v entra le 2l ra v rier : mais le grand vizir étant mort le il novembre l67tl. Cara Mustapha Pacha, son successeur. se montra encore plus bautajn et plus intraitable que lui. Après avoir diffère pendant plusieurs mois d’a«lniettre Nointel à sa première audience. il lui lisa un jour 2 mai ltiîî} ; et Liannhassadeur de France se rendit au palais de ce ministre, accompagné de sa maison. Parvenu à la salle tlaudience, Nointel s’aperçut qu’on avait place le tabouret qui lui était destiné an bas ile lestraile appelee Sofa sur laquelle Cara Mustapha dei ait se mettre lui-nieme. Av ant larrisée de ce ministre, Xointel prit le tabouret des mains de trois hommes qui le portaient. et s’) assit, aprèsrl.

! La plupart iles inscriptions de Nomtcl sont au muaec dea

antiques. y i2 : Nointel avait été chargé d’otl’·•r la nse-ha•l«m de la France pour la par : entrela Turquie et la Pvlognexb fut la le principal m•tt| de son r•t••r. •s. ; ;., .. ·.ia-..i ; ;£s..··.“a..i-a.u·.¤—»~«·¤&.i..