Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 32.djvu/129

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lil PAIaleiïaes de latraüèaserassjnsgfan ripe de l.oaù.Ul iaelusissasant. suivie d’une table ll|IhnlIé· tlque’pour entacllilerl’nssgo, l val. in-fol. ; i-vm, l·607. Livœ iiûslmesit précieux pour la simpli6caüoaetlasotclédesrech•rches.e¤r•m¤¤¤¤t iunesérieunique parortlce dedates tous les actes rassemblés dans les vingt et un volumes de la collection. 10° Table elnnslogique des diplenses, chartes, titres et actes ùsprinsls eoneernant Nistaire de France, in-l’ol., t. L, 1836 ; t. 5, IBM} ; t. 6, 1850 (continuation du travail de Breqnîgny) ; H’Drplaasata, charte, aliegueinstrnnsentaadne gallo-franeicas speetantia, in-fol., I. 1, IB13 ; instruan. ab anno H7 adanauas 627, t. 2, 1819, ab anno 628 ad anauno 72t. La publication du l" volume, commencée par ilil. de Breqnigny et la Porleduïheil, avai étéarrèteeparlarévolulion de 1793 ; les esemplüres avaient été mis au pilon, quelilges-uns seulement avaient échappé. l !• Dans recueil des mémoires de lltcadémie, nouvelle série ? Sur l’origine du droit coutussier et sur son étatjusgu’au 13° siêele, t. Il) ; — Rapport sur une nouvelle publication des assises de Jérasaleas, t. 12, Ier partie ; — Sur les dif}rents rapports sous lesquels l’dgs était dans la législation romaine ; — Sur le eonsnserre de la soie ele : les anciens antérieurensent au 6e siècle de l’i-re chrétiens, t. 15 ; 13’dans lelournal des Sarants : Sur le grdgas, ancien code islandais, avril-mai 1831 ; -8ur une loi ù•édùedeSigùnsond. foi de Bourgogne, juillet 1839 ; — Sur l’aurrage de. Il. de Savigny intitulé Histoire du droit romain au nsogen dye, janvier, février, mars, août 1848 ; 7 Sur les olint, ou Registre des arrêts rendus par la cour du roi, etc., par le comte Beugnol, novembre l8L0 ; — Sur la eolllection des lois civiles et criminelles des États modernes, par M. ’. Foucher, octobre-novembre 18£2 ; — Sur la nouvelle édition du Glossarinm media et infime lalinilatis de du Gange, aree les supplénsents, donnée par M. Henschel, janvier-février, 18&7 ; ib dans la Bisliotluègue de t’école des chartes : Formules inédites, t. l", p. 217, l" série ;-Fragment d’un commentaire inédit de la loi salique, l. Ier, p. E09 ; — Des juridictions privées ou patrinsonioles sous les deux prensûres races, }. 2, p. 97 ;-De ta /annale Cum stipulation sulmexa, p. B25 ; — Notice sur les nsanascrits de formules, suivie de quatarsefonmiles inédites, t. L, p. I ;-Delajurùlietùsnerereéeparla courféodatedu roi sur les grands cassau.: de la couronns pendant les il’, 12° et 13e siècles, t. l••, p. 281, 2° série ; t5° Lettre sur l’ëtude du droit eonunereial, dans Yédifion donnée par DI. Dupin des Lettres sur la profession (avocat par Camus. N-o-r.

PARDIES (Ignace-Gaston), habile géomètre, né en 1636 à Pau, était fils d’un conseiller au parlement de cette ville. Il entra chez les jésuites à l’âge de seize ans, et après avoir professé quelques temps les belles-lettres avec succès, il s’appliqua à l’étude de la philosophie, et embrassa

PAR

les principes de Descartes, sans l’avouer cependant pour son maître. Regardé par les partisans encore très-nombreux du péripatétisme comme un cartésien déguisé, il s’en défendit constamment, mais sans pouvoir les convaincre ; il fut obligé plusieurs fois de justifier les principes qu’il avait avancés, par la seule raison qu’ils ne s’accordaient pas avec ceux de l’école. Chargé de professer les mathématiques au collège Louis-le-Grand, à Paris, il s’en acquitta d’une manière brillante, et l’on attendait de lui des ouvrages importants, quand une fièvre, qu’il contracta en portant les secours de la religion aux prisonniers de Bicêtre, l’enleva aux sciences en 1673, à l’âge de 37 ans. Le P. Pardies joignait à des connaissances variées le caractère le plus heureux et une piété solide ; il était en correspondance avec plusieurs savants, parmi lesquels il suffit de nommer Newton, qui faisait un cas particulier de ses lumières. On a de lui : 1°) Horologium thaumanticum duplex, Paris, 1662, in-4o. Cet opuscule contient la description du sciatère, instrument précieux pour tracer toutes sortes de cadrans, même sur les surfaces irrégulières. Il en a publié l’extrait en français, ibid., 1673, in-12o. 2°) Dissertatio de motu et natura cometarum, Bordeaux, 1663, in-12o. 3°) Discours du mouvement local, Paris, 1670 ; ibid., 1673, in-12o. L’auteur a joint à la seconde édition quelques notes pour écarter le soupçon de cartésianisme. 4°) Éléments de géométrie, ibid., 1674, in-12o ; réimprimés plusieurs fois. La clarté fait le principal mérite de cet ouvrage, qui a été traduit en latin par Schmitz, Iéna, 1683, in-12o, et par Joseph Serrurier, professeur de mathématiques à Utrecht, 1711, in-12o. 5°) Discours de la connaissance des bêtes, ibid., 1672, in-12o. C’est, de tous les ouvrages de Pardies, celui qui a fait le plus de bruit lors de sa publication. Après avoir présenté tous les raisonnements des cartésiens pour démontrer que les animaux sont de pures machines, l’auteur les réfute si faiblement qu’on dut le regarder comme un transfuge. 6°) Lettre d’un philosophe à un cartésien de ses amis, ibid., 1672, in-12o. Le fond de cet ouvrage appartient au P. Rochon, jésuite de Bordeaux ; mais c’est le P. Pardies qui l’a mis en état de paraître, de sorte qu’on le lui attribue assez communément. C’est une réfutation de quelques principes de Descartes. 7°) La Statique, ou la Science de forces mouvantes, ibid., 1673, in-12o. Cet ouvrage est la suite du Discours sur le mouvement, et ces deux opuscules faisaient partie d’un traité complet de mécanique, que l’auteur n’eut pas le temps de terminer. La plupart des ouvrages qu’on vient d’indiquer ont été réunis sous le titre d’ Œuvres du P. Pardies, Lyon, 1725, in-12o. Le recueil de ses traités de mathématiques avait déjà paru en latin, 1701, in-8o. Il a laissé en manuscrit un Traité de la guerre et un d’optique, ainsi qu’une Description du globe céleste, en latin et en fran-