Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 33.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


PIA’.

NOFIÃÃGIO ••o••al.’ Lanrjeenaia, 1’ublngue ; 1428, ln-L’ ; 20’ Reeteaia erongetieav Iilri symbo-IM, ibid., N50, ln-B• ; 2fl’lléporue mu : doute Lêttrea du Sehajinaeher contra lu protontam, Franc, ·t733, ·in-t•. Cet écrit parut en français, et ne demeura pas sans réponse. 309 Diuert. theolbg. eaanalia de invocation S. Christophori ad larjieurloa natmmoa, ibid., 17 E8 ; 3t° Da aterooranùtir ttmlii teci, ibid., 1750 ; 32°* Oratio irtauglfllia de pmaenti que inter’parlamehtum et rlerum Galliranaon agiter controoeraia, Giessen, l75tl, in-t’. Pfaff a écrit les Préfaces et introductions d’une foule d’ouvrages composés par d’autr-e• auteurs. C’est sous sa direction qu’a été publiée en un volume ln-folio, ’1729, ’la Bible connue chez les protestants d’Allemagne sous le nom de Bible de·’l’ubingie. D—o.

PFAFF (Charles-Henri), chimiste et physicien allemand, né à Stuttgard, en 1773, se fit fort jeune encore connaître par une dissertation académique, De electricitate aminali, dans laquelle il y avait des idées alors neuves. mais qui depuis ont été bien dépassées ; en 1805, il devint professeur de chimie a l’université de Kiel, et il remplit avec un zèle infatigable ces fonctions pendant plus de quarante-cinq ans. En 1819. il perdit la vue, et il mourut le 2b avril IB52, plus qnfoctogênaire. Parmi les divers ouvrages de ce savant estimable, on peut signaler son travail (en allemand) sur Vélectricité animale, Leipsick, 1795, où il-consigna les résultats de ses expériences sur le galvanisme. Les cours qu’il faisait à Kiel, et qui traitaient surtout de la chitnie pharmaceutique, lui fournirent les matériaux d’une publication importante qu’il fit pa-= raftre à Leipsick, et qui, commencée en 1808, ne fut terminée qu’en 182’t : Système de matière mëdirale d’oprës les principe : de la chimie. De nombreux articles, disséminés dans les journaux scientifiques, constatent avec quelle ardeur il s’occupait des progrès de la science : mentionnons aussi sonlllanuel de chimie analytique, 2° éd., Alton, 182&, 2, vol. ins8° ; ses Mémoire : nur et tontg le magnétisme animzl, Hambourg, f8f7 ; Son raité d’élertr0·magn¢’tisme, Hambourg. f824 ; sa Révision de la théorie du galrano-roltaisme, Altona, 1837.· Entre autres écrits relatifs aux sciences médicales, il fit paraitre en 183t une Pharquaroprra Slesrico-HoIstni-a, et en 18211 une Relation de Fépftlémie de choléra asiatique dans le Holstein en f8§0. Un mémoire Sur les Hiters rigoureux du 18° siàle, Kiel, 1810, offre des détails intéressants. Pfaff prit également une part ac-. ttve à la rédaction politique du journal de Kiel ; lil laissa· un cabinet de physique important qui fut acheté par le gouvernement danois. Z.

PFAFF (Jean - Guillaume - André), physicien astronome et linguiste allemand, né à Stuttgard le 5 décembre 177&, mort le’26 juin 1835 à Enlangen. Fils d’un conseiller de finances, il fut destiné à la théologie, qu'il acheva à Tubingue. h&2.lu.iü: uuau..f..m., .c.a¤a, aa.u ; rc.af-c il ·.


/ ’ l’FA— °’ 3 en 1793. Après s’être voué de préférence aux sciences exactes ; il reçut en 1803 la nomination à une chaire de mathématiques dans l’université ·. ceconstttuéade Dorpat, où il eut en même temps la direction Jde l’observatoire astronomique. ’ L’anl¢€ suivante, il épousa Pauline de Patknl, descendante du fameux Llvonien sacrifié par la haine de Charles XII de Suède. Ne pouvant pas se faire à la vie du Nord, Pfaff accepta en lau !) une place de professeur à l’école usuelle de’¥uremherg, sous la direction du célèbre Schubert, d’ou il passa en 1817 à l’université de Wurtebourg. Dans cette même année, ll se remaria avec Louise Planck, veuve Kraz. L’auuéc suivante, PfalI’a’~changea sa chaire de mathématiques à Wurtzhourg contre la même chaire à Erlangen, où il passa le reste de sa vie. lïun esprit · assez vaste et doué d’une conception rapide, Pfaff, qui en 1810 avait obtenu un prix pour un mémoire astronomique de l’Académie des-sciences de Paris, aurait facilement fini par occuper un des premiers rangs dans les sciences exactes. Mais son imagination prenant le dessus, il se laissa aller à quelques idées singulières, telles que le rajeunissement de l'astrologie, ainsi qu'à des spéculations sur l’ame du monde. Transportant ensuite des analogies astronomiques dans la science linguistique, il a voulu retrouver dans les éléments syntactiques des langues, surtout des langues germaniques, le chiffre douze, chiffre des signes du zodiaque et des planètes (d’après l’ancien système, y compris la lune) ; chiffre qui est aussi celui du système monétaire des Allemands, Etrusques, Romains, etc., savoir, du système duodécimal. Pfaff s’est ensuite melé de l’égyptologie, où il a un peu critiqué les essais de déchiffrement des Français. Si aujourid'hui ses essais linguistiques et philosophiques sont oubliés. il a toujours laissé des travaux astronomiques de mérite. ainsi que des traités populaires de physique très-répandus en Souabe en en Franconie. Il était membre des académies ·de Munich et St-Pétersbourg. Voici la liste de ses ouvrages : I• le lbltqisme, Stullgard, ll··103 ; 2° les Principaux principes serrant de preures a l’appui du collailrme, ibid., 18O’t ; 3° Commentath aslronomica de calcule trajecloriarum, Mittau, 11105 ;.&·° Mémoires astronomiques, Dorput, 1806 ; 5" Dc tuba culminatorio Dorpatrnsi ; accedunt tabulœ astronomiccr, ibid.. ISOS ; 6° Calcul des perturbations de l’orbite des aslriroides, Nuremberg, Itlll (c’est le mémoire couronné par l’Aca- ’ démie des sciences de Parisi ; 7° Noirs rl’un Allemand sur son séjour en Russie, ibid., IB13 ; 8° traduction du Nourcau système de mjmirafogic, , par Berzelius, faite sur le suédois, mec.lÉ·Ch.. Gmelin, ibid., 1816 ; 9" AstroIogi¢, ibid., IS16 ; 10° IeS Douze formez élémentaires syntactiques, acer un discours sur la linguistique gernianico scandinave, ibid., 1816 ; II° Esquisse générale des grammaire : germanique, bas-allemande, suédoise, go