Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 34.djvu/12

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e trouva pleaïle “IIIj0II’I, 0Ia yjulle ; llllllpll c un mot d’a aires et encore moins de nouvelai les :’î» Peu après l’expulsion des jésuites (en t7 !i9), Carvalho avait renvoyé le notice (le cardinal Acciaiuoli) et entièrement rompu avec lc pape Clément XIII, sur ce motif que le bref de Sa Sainteté, de janvier 1759, portant approbation et confirmation de l’institut des jésuites, était une insulte à Majesté Très-Fidèle. La rupture dlIl’l§l’S années, et pendant sa durée le comte’Qeyras s’occupa beaucoup d’attaques contre la juridiction pontificale. Les Giannoni, les Fra-Paolo devinrent sa lecture favorite. Nourri de leurs doctrines, il publia un manifeste pour établir une distinction des puissances temporelle et spirituelle, tellement que la dépendance du chet de l’E ise devint urement intelll Iectuelle et relative au dogme, mais nullement au droit du culte. Il en avait prepare les matériaux dans un comité composé d’ecclésiastiques et de magistrats et réuni che ; le patriarche, qu’il avait persuadé ou du moins intimide. Au reste. tout le mouvement que se donnait le comte d’t)eyras contre le bref approbatif de l’institut avait surtout les jésuites pour objet (I). Les dispositions hostiles que montrait déjà contre eux le ministre français, duc de Choiseul, valurent à la France quelques bons procedes de la part du ministre portugais et ne furent pas sans influence sur lk-spèce de ténacité avec laquelle il. exigea des réparations de la cour de Londres pour la violation du droit des gens commise par des bâtiments anglais qui avaient brule, sur la cote de Lagos, plusieurs vaisseaux français aux ordres de M. de, la Clue. Les cabinets de Versailles et de Madrid se tronipèrent Ilt.l8IlIIl(ll|lS en llllléffllll de la C(lllduite de Carvalho envers l’Ang|cterre qu’ils l’ament-raient à une rupture ouverte avec cette puissance. Après la conclusion du pacte de famille, étant presse dy faire accéder Joseph. en raison de l’origine commune des maisons de Bourbon et de Bragance. et de renoncer aux liens avec Vangleterre en lui fermant les ports, etc-., il répondit auf propositions des deux ambassadeurs 0’Dunne et’lorrero z « que le roi son inattre vendrait jusqu’aux tuiles de son palais il- « C··la est devenu en lun une tellc passion, disait le témoin -• ot’IIIIa· Clic plus Iliatll, t|ll’tl R0 |>t’|J parler d’·t.|Il’t’ <’lt~·&’, tt qn’il reproche àretze société tout le mal qui s’est fait et t· ut ~ le bien qui ne sjest pas tait. On s’et~·~une de la contradiction qui vac trouve entre ce qu’il a drt lors de leur expuluon et son langage actuel. Un doit s’étonner aua-i de l’intldt-llt¢ avec laquelle ¤ il za hir. traduire crt portugais l’&tt’ti€l•: de la Mrttmlsslon q~ ;¢ doit avoir au conseil du général un jésuite qui ou force ·l’a.·· •• replrt une prélature. Ce qui lrttrque encore 8h préoccupation, ¢·’est la chaleur avec laquelle le comte d’ocyras soutient le pretendu miracle opéré à lt adrld •ur une demoiselle. par la sierrature de l’év·ëque d’osma, Jean Palatox. grand ennemi «l«s ujvuitea. On a fait imprimer, comme cno<e trèsnntéressaato si pour Ir gouvernement, l’extrait de la dépêche de l’amt-a«aai deur de Portugalpn Iî~pagn~· relatant ce pr-étend u miracle. Le comte d’oeyr-a.s l’u reçue avec plus de plaisir que ai elle cut u annoncé la prise de Rio-Grandc. Feat une vrnlc manie en lui, et il néglige les : itl’alres les plus Importantes de l’Ev.at pour a lire tous les livres qui V ont rapport. Il ne Iûndge i lllltjllüf et •· à mortitlcr la cour de Èotnc qirrn proportion a l’a&ehement qu’ella témoigne pour cette Ioelétl. n

O FOI * ·7 s plutôt que de subir des conditions aussi humitantes •: Les ambassadeurs dïispagne et de, France quittèrent Lisbonne, et la guerre commença. be comte d’oeyras, qui s’était assuré de l’assistanttîdçlzütanttique, crut pouvoir braver deux gra puissances, ’quoique l’état militaire porrqgais ne lui permit pas de faire la guerre. I ut au reste mieux servi par l’un revoyance et fincuric du général espagnol quelpar la force et lbabileté des armes portugaises. Il avait cependant appele un étranger capable, le corpte de la Lippe-Bucliebourg. Mais le royaume eta t pour ainsi dire sans troupes, sans officiers., sans armes, sans places fortes. sans magasins ; il ne pouvait esperer d’être secouru à temps par les Anglais. Il fallut donc toutes les lenteurs et les iilcrovables disposition, de l’armée espagnole pour qu’elle mllnquàt s conqllele et que le Por. tugal fût sauvé S£lllS av ir (·te défendu. Le comte de la Lippe, avant de nlbattre, voulut réorganiser l, (ll’lllÉ0 et la m tre sur llll pied plus respectable ; mais il fut peu seconde par (l8l’’illllO, qui, lllllyülll aucune connaissance de la guerre, ne voyait dans le militaire qll’un instrument de sa politique. Celte réforme à peine él)8llClltlC. la paix fut conclue ; et le ministre lit, remercier le général étranger, dont il craignait que les plans lfunlelioration et le crédit naissant ne pussent nuire à sa propre l’aveur (ll. Jaloux de tenir l’armée dans dépendance. il se serait bien garde’ de laisser à son chef trop d’autorité ; et. s’il ne mit pas la profession militaire plus en honneur, ce fut parce qu’il avait peur que la noblesse ne Vembrassât et n’y acquit une grande influence. Ses idées étant tournées vers la prosperite commerciale. son activité s’attaclla davantage au rétablissement ale la marine. Il appela des étrangers, et particulièrement des Anglais et des Français, pour enseigner la navigation et l’a construction des vaisseaux il un peuple qui deux siècles auparavant avait été le souverain des mers. Il puit d’ailleurs le pavillon portugais a l’abri des insultes des Algériens ; en sorte qu’en peu d’ann(·es laânariile se ressenti ! de ses vues régénératrices. En autorisant la l’lll’lgilll(tlI des particuhers, sans convoi ; en créant les compagnies de Fernambouc, de Para et de Mllfilgllttll, il augmenta la culture et les etafflisselnellts du Brésil et des autres colonies. Avant lui, les principales productions du Brésil consistlliellt ell bois de teinture, ell diamants et Oll métaux extraits de ses milles. Les plantations de Sucre. lle colon, de riz, (l’llltllQ0, de café, de cacao, lfexislaielll l Le comtc de ln Lippc €lVlllt tilt- fait mïlrtltllftl ltitltirlll nllncile À lil ll’l’$olIt’dll l’·~l ~m¤’rc/till grllevnljlllllft ll praltlnl : 2t’tlt’ll• f’t^lllliÉ tri-s-rlinslllérrlllle cll l’urlll ;§: il qui lill t’llllfl’rt· l’t’|lllll S.§î..§Z, ".î, · îÉ ;’L“f’ ;$’î ;. 5}. Jil§âlJ "l£lta€ ;£ï·2" tll§t’fîl" !£l’ $2 gg ; g ;·. ; a1 ::-, . ; g2.·ï· ; ;· ;·:.ï.:’ïï, ’ ; a ;..* ;2.1 : Brit ; souvent commander ; par des genéraux étrangers. Le (amena îâhâzxpâ des premiers appeliis, ez, depuis les Maclean,