Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 34.djvu/8

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tantementa ; mais lagume futabrégéaparrrne maladie du roi, quiwaetrowait mattm de faire la paix. Des événements plus sérieux ne tardèrent pas à sesueoéder. Dana la nuit du tt novembre 1808, la révolution éclata ; toute l’lle y prit part. Les missionnaires s’enfuirent à Eiméo ; il n’en resta que deux aqprès de Pomaré. Ce furent-Mtl. Nott et Haywar. La victoire se déclara pour les insurgés. Vaincu dans toutes les rencontres et dépouillé de ses États, le malheureux roi fut force d’émigrer à Eirnéo après la perte d’une grande bataille livrée le il décembre. Dans cette tle, il fit ses préparatifs pour reconquérir ses droits. Les rois voisins lu amenèrent es renforts :—mais ce ne tt1tqu’en 18tl qu’a Iîamiable il’commen¢a’à rentrer dans son auto-· rité. Les missionnaires, qui s’étaient retirés d’abord à ttuahiné et ensuite à Port-Jackson, revinrent auprès de lui. Leurs efforts, favorisés par sa mauvaise fortune, commencèrent à porter quelques fruits. Ecoutes partout avec patience, ils avaient semé la persuasion dans plus d’un esprit, et le 18 juillet 1812, Pomaré demanda le baptême. cérémonie qui. fut remise à une époque où ses sentiments seraient jugés plus’ pursflîn mois’plus tard, il retourna à Otahiti, d’apri-s l’invitation des chefs, qui lui ollraient d’arranger toutes les difficultés politiques. Les obstacles cependant ne purent être surmontés, et il revint à Eiméo à la fin de 18t !r, sans être rentré dans la plénitude de son pouvoir. Il avait choisi pour seconde femme Terémoémoé ; fille du roi de Raiatea, et il en avait eu une fille nommée Aïmata, qui était élevée à Otahiti ; dans le mois de juin de l’année 1815, qui fut signalée par Yémancipation des femmes, il lui envoya par sa trinite un livre qu’il tenait des missionnaires. Comme la jeune princesse (depuis Pomaré l" était alors l’héritière présomptive de l’autorité royale, on prit cette démarche pour un témoignage public qu’elle serait élevée dans la nouvelle religion. Les sectateurs ardents de l’ancien culte se soulevèrent contre les chrétiens, dont le nombre augmentait partout, et commencèrent à les persécuter. La résolution fut prise de les exterminer tous dans la nuit du 7 jui let. Les conjurés étaient trop nombreux pour que leur complot ne transpirât point, et les proscrits, prévenus à temps, se réfugièrent à Eiméo. Alors les partisans de la religion nationale d’oro se disputèrent entre eux ; ils s’attaquèrent après avoir sacrifié à leur dieu des victimes humaines. Le parti vaincu fit de grandes pertes, et uné partie de l’île fut mise à feu et à sang. Au milieu de ces divisions intestines, le gouvernement de Pomaré n’en était pas moins reconnu ; mais il lui fut impossible de mettre un terme à l’anarchie. Les vainqueurs se divisèrent encore entre eux, et il en résulta un combat sanglant, après lequel les habitants de Taiarabou furent repoussés dans leur péninsule. La paix se fit enfin ; les émigrés /,

Q q POI 3 nntrènnt, et Pomsré dut reveniri Otshiti pour, les ’¤ r dans leurs possessions, suivant l’sntique· u ge. Les idolâtres s’opposèrent d’s·· bord son d ement et finirent par céder. llsis les jslousies’étaient.qu’sssonpies, et le ti novembre tûtll jour à jamais célèbre dans les annales otshi ennes, le roi et huit cents chrétiens furent attaqués s l’improviste, au moment où ils était réunis pour prier. Ils eurent à peine le temps de prendre les armes ; mais, animés par leur fol nouvelle, ils refioussèrent leurs ennemis ; tuèrent le général Oupoufara, et reln-portèrent sous les yeux de Pomaré une victoire comgllètet qui prit le nom de Narii du lieu où le com t fut livré. La clémence du vainqueur doubla le fruit de ce succès ; les opposants perdirent confiance dans les dieux de bois qui les avaient trompés et abandonnèrent leur croyance pour’adopter la religion étrangère. Ces événements rendirent au roi toute son autorité ; il rétablit l’ordre dans les divers districts, et le culte d’oro s’éteignit successivement à Otahiti, à Eiméo et bientôt dans. tout le reste de l’archipel. Deux conspirations contre la vie de Pomaré furent fomentées, mais les coupables subirent la mort. Une presse fut établie dans l’l|e d’Eiméo, et le 30 juin 1817, le roi tira lui-mêmevla première épreuve d’un alphabet ; le tikmai 1818, il présida à l’étab|issement djune société auxiliaire des missions pour répandre l’Évangile dans le reste de la Polynésie. Les missionnaires, convaincus enfin de la sincérité de ses sentiments religieux, lui donnèrent le baptême le 16 mai 1819. Le 25 juin suivant, il devint père d’un fils, qui, appelé à sa naissance Teriitaria, splendeur céleste, lui succéda sous le nom de Pomaré lll. Le 10 septembre, ce jeune prince, sa sœur Aïmata, sa mère Térémoémoé et sa tante Pomaré-Vahiné furent baptisés. Verscette époque Pomaré s’embarqua sur un navire américain, et visita plusieurs attoles de l’archipel Paumotou. toutes les iles de l’archipel de là Société et celles de Toubouai, Rouroutou, Raïvavaé, situées vers le sud. Reconnu pa r tout comme souverain ou Eari-Ilahi, il dut cette distinction nominale à la considération attachée au gouver ! nement d’un grand État et à l’exemple qu’il avait donné en embrassent le premier le christianisme. Pendant la fin de son règne, il resta soumis à l’influence des missionnaires ; mais il les contraria par ses idées de monopole commercial, et les empêcha d’entreprendre de grandes cultures de cannes à sucre, dans la crainte que les îles de la Société’ne devinssent les Antilles de la Nouvelle-Galle du Sud. Il admirait cette colonie pénale et avait choisi l’lle Palmerston pour y déposer les malfaiteurs et les turbulents d’olahiti : Les missionnaires furent même engagés à prévenir de ses intentions les gouvernements d’Europe et d’Amérique. Cette déclaration fut faite le 13 mai 1819, le jour où il promulgue une sorte de charte ou de code en dix-huit srti ;. =.’ ’...., .., ·, ..t.n..saa¤., .s..., e, ¤.