Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 36.djvu/81

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illustrait. Turin, 171›3-1747, 2 vol. in-à°. Ce recueil est fort estimé des antiquaires ; on en trouve une bonne analyse dans les Acta midiweunn Lips., 1751-1759. 2’ Il sitio dell’ antíca città d’Iudaun*ío scoperlo ed illuurolo, ihid., 17L7, in-h°, avec 5 planches. Cet opuscule a été recueilli par Gori dans les Symbol. líueror.. deuul. n, t. 1, p. M3-182 ; 3° Certolario d’oul.1 :. 1753. in-E". Ce recueil des chartes et diplômes conservés à l’abbaye d’oulx est important pour l’histoire de la vallée de Suse et des environs dans le moyen âge. Rivautella est. avec Joseph Pusini et François Berta (voy. Pssrm), l’un des rédacteurs de la notice des manuscrits de la bibliothèque de l’université de Turin. publiée sous ce titre : Codice : mrumacripli biblíotlieca regie Tourinenais alhenœi per lingua digesli el bino ; in portes dislríbuli, Tllrill, 1759, in-fol. La première partie contient la description des manuscrits hébreux, au nombre de cent soixante-neuf, et des grecs, de trois cent soixante-neuf ; la seconde partie, celle des latins, au nombre de onze cent quatre-vingt-quatre ; des italiens, de deux cent dix, et des français, de cent soixante-douze. Chaque article est suivi de notes pleines d’érudition ; mais on regrette que l’ouvrage ne soit pas précédé d’une histoire de cette bibliothèque. W-s.


RIVAUX. Voyez Rivu..


RIVAZ (Picasa-Josera na), habile mécanicien et chrono logiste non moins distingué, naquit le 89 mars 1711 à St-Gingoulph (1), dans le bas Valais. d’une famille noble. Dès sa première jeunesse, il montra l’ardeur la plus vive pour l’étude des mathématiques, et son père, quoique ayant eu le désir de le voir entrer dans la magistrature, ne voulut pas contrarier son inclination. Ses progrès dans toutes les sciences de calcul furent très-rapides ; mais ce qu’íl y eut de remarquable, c’est qu’à cette étude il associa celle de l’histoire et des antiquités, et qu’il s’y rendit en peu de temps très-habile. En 1740, il soumit à l’examen de Dan. Bernoulli une horloge qui avait la propriété singulière de se remonter d’elle-même. Huit ans après, il vint à Paris et présenta plusieurs horloges à l’Académie des sciences, construites d’après ses principes et qui devaient à un échappement de son invention un degré de justesse et de précision auquel on n’avait point encore atteint. Rivaz avait aussi perfectionné le pendule : il en avait construit un tl’un métal dont la dilatation était double de celle du fer, et.l’avait renfermé dans un canon de fusil qui formait la verge ; c’est de là qu’est venue la dénomination de pendule à canon de Rivaz. (Voy. l’Ii’ssui de l’horlogerie par Berthoud, t. 2, p. 130.l Muni de l’approbation de l’Académie, il obtint pour ce pendule un privilège exclusif, que les horlogers de Paris regardèrent , III Selon lu auteurs des Mémoires la Iîrdensz, Á il-ullllkl. À

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comme très-funeste ù cette branche d’industrie*. Pierre Leroy lit un mémoire dans lequel il cher* che à démontrer que les pendules de Rivaz ne sont pas supérieurs aux ouvrages du même genre exécutés à Paris (soy. P. Leaov) ; et Rival lui répondit par une brochure in-h° de 96 pages, dont on trouve un extrait assez étendu dans les Mémoires de Trévoux, décembre 1751. (Voy. aussi le Journal des savants, mai 1752, p. 285.) Il se rendit dans la Bretagne en 1752 pour visiter les mines de Pontpéan, dont l’exploitation était gènée par les eaux, et il parvint en peu de temps à les dessécher. De retour à Paris. il s’occupa d’un outil propre à simplifier et à faciliter les procédés de la gravure en pierres fines ; avec cet instrument, il grava sur une pierre de jade, dont on connaît* la dureté, le triomphe de Louis XV après la bataille de Fontenoy, sujet d’une médaille qu’avait composée Vassé. sculpteur du roi. (Voy. le Dictionnaire portatif de coinmerca, t. 3, p. 227.) Ayant fait un voyage dans la Suisse en 1760, il fut consulté par le sénat de Berne sur les moyens d’améliorer l’exp|oitat.ion des Salines de Bex, et donna pour cet objet un plan qui mérita l’approbation de Haller. La cour de Turin, voulant profiter des lumières que Rivaz avait acquises sur la fabrication du sel, lui confia la direction des salines de la Tarentaise ; Cette place lui fournit les moyens de faire un grand nombre d’expérienoes curieuses. Il passa ses dernières années à Moutiers, et mourut dans cette ville le 6 août 1772, regretté généralement. Rivaz est le premier Valaisan qui se soit fait un nom dans les sciences. J.-J. Rousseau l’a cité d’une manière honorable dans la note B de sa lettre à d’Alembert (1). Les recueils de l’Académie des sciences et les joumaux du temps mentionnent ses découvertes en mécanique (2). Il a laissé plusieurs ouvrages historiques en manuscrit. Son fils, Joseph de Rivaz, vicaire général à Dijon, a publié l’ouvrage suivant : Eclaircissement sur le mortyrrde lo légion thi*bésnne, avec de nouveaux fastes des empereurs Dioclétien et Maximien. conciliés avec tous les anciens monuments, Paris, 1799, in-8°. On trouve l’analyse de cet excellent ouvrage dans le Journal des savants, avril 1780 et juin 1781 (voy. Sr-Msumca). On promettait la publication des Recherches critiques et historiques de RÎYBZ sur la maison de Savoie. (Voy. le Journal des savants, juin 1781.) On en trouve le précis dans l’Arr de vb-ífier les data, 1781, t. 3, p. 612. Enfin ou conserve de lui, manuscrit, un recueil de chartes et de documents authentiques sur l’histoire du ll) — Les Valalsansμilt J.-J. Rousseau, sont passablement in» atruits ; ils raisonnent sensément de toutes choses et de plusieurs avec ce rit. Je puis citer en exemple un homme de mérite, MPI ! connu gens Paris. et plus d’une fois honoré des suffrages de l’Acsoémie des sciences. C’est M. Rival, célèbre Valaisan, etc. a (2) Journal blvéliq. de 1789, mnt, p. 696 Juillet. p. ’Ii-79. ttc. On peut consulter aussi l’article Equation dans lïncyclopüih par Benhoud. Le Trnül zfhorlogaie de Lepute (voy. en nou] contient la description des pendutflùltull ï-lili. ¢-