Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 40.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



SPA ’ · ·

!708, =ilt·8°. 3° Prosodie itatùno aware t’arte

¢0I.l’b••’legli enenti ulb 961° fatvlln l’Italie, ilildz’, IBS !. 2 vol. •n-tt•, ZÉHOQ. édition ao ; mentée. Ce dictionnaire. qu’on ne cesse de rél lrnpriiner en Italie, est suivi de trois traités sur la ettre Z. wr-l’l ! et ·l’0 ouverts ou fermés, ainsi que sur la bonne ou mauvaise prononciation des llttltttttt latine et itnlienntr. If-Pi-ecan i gramatirali repro fc parti le pniifgfcili o prinsipnli dell’ocaçiwu latino, ibid., f69t. in-8°. Spadafora préparait impression d’un dictionnaire sicilieu et toscan. en 6 volumes, qui est resté inedit, ainsi qu’un recueil de vers et de prose glfoy. Monaitore, Biblioth. airula, t. 2. p. 188). A—u—9.


SPAENDUNCK Gerard Van, peintre de fleurs, né à Titbourg, en Hollande, le 23 mars 1746, trois ans avant la mort de Van Iluysum, dont il était destiné à rappeler le talent. fut élève de llerreyns d’Anvers. Venant à vingt-quatre ans a Paris, il se fit connaître conme peintre en miniature ; et les ressources que lui procura ce genre de peinture lui permirent de cultiver celui daris lequel il voulait s’illustrer. Il se lia’itié avec Wtatelet. qui, pour le fixer en Fra ce, lui fit obtenir, en 1771t, la survivance de a place de peintre en miniature du roi. Sa grande vogue date de cette époque. Il n’y eut personne a la cour qui n’t-ut. sur un dessus de iolte, un vase de fleurs de Van Spaendonck. Les grands tableaux de fleurs qu’il fit à la même époque attirèrent tous les regards, et l’admiration qq’ils inspirèrent ne connut plus de bornes. Tous les genres de mérite qui avaient fait la réputation des plus célèbres peintres dè. fleurs, se retrouvèrent dans les productions de-leur émule. Ilslui obtinrent, en 178 l, l’entrée de l’académie de peinture, .et depuis lors, il n’y eut pas une exposition au Louvre sans que Van aendonck y fît admirènquelque nouveau chelîd’œovre. Lorsque la révolution éêlata, il trouva dans la place ·d’administrateur et de professeur d’iconographie au jardin des plaintes. que lui confia le gouvernement d’alors, un asile où il put exercer sans danger l’art dans lequel il avait mis ses seules jouissances. Il forma d’habiles élèves, auxquels il apprit non-seulement à copier la nature avec exactitude. mais à choisir. pour les objets qu’ils imitaient, les formes les plus heureuses et les plus élégantes. Nos manufactures et en particulier celle de porcelaines de Ses res tirèrent un grand avantage de ses exemples et de ses élèves, Lorsque l’lustitut fut créé, il fut un des peintres appelés à former le noyau de la classe des beaux-arts. Dans toutes les séances, il se fit remarquer par son assiduité, par la justesse de ses observations, Vatzrément de son esprit, la douceur et l’amabilité d’un caractère parfaitement en harmonie avec le genre de peinture qu’il avait adopté. Peu de peintres de fleurs ont mieux entendu la composition :. c’est-à-dire l’art de disposer-tes objets de manière à les faire va «, .SPA. 3 loir mutuellement sans opposition tranchée et comme la nature elle-même les aurait arrmgés. Sa conteur, pleine de fraîcheur et d’harmonie, est’fine, légère et transparente ; ses accessoires choisis avec coût, et le principal. les fleurs. ne leur est jamais sacrifié. Personne n’a miens rendu le coloris des roses, le velouté des fruits., la forme et le port des différentes espèces de fleurs.. Ses ouvrages sont nombreux, et les plus riches collections se font gloire d’en posséder quelques uns. Le musée du Louvre en à quatre : t• Un vase d’nlbàtre fleuri. sur une console de marbre rouge, contenant des roses. des tulipes, des roses tréflières, des reines marguerites, .une impériale, etc. Auprès du vase sont confuséinentjetés des ananas et des cliàtaignes revêtues de leur enveloppa ; et une corbeille dans laquelle sont des pêches, du muscat noir et des épis de maïs ; 2° une corbeille remplie de fleurs, posée sur un piédestal en marbre ; 2l° des fleurs, des pècheset ’ des raisins : 4° une corbeille remplie de fleurs powes sur un piédestal. avec un bas-relief, peinte en 1789. Ces trois derniers tableaux soîit dans la galerie, de St-Clouil : le premier est le seul qui fasse partie de l’exposition du musée. ’anSpaendoock mourut resque subitement le ll.mai t822. Hersent lliit son successeur à l’Institut, ’“ où M. Quatremère ile Quincy a’prononcé son éloge.. P—s.


SPAEN-LALECQ (le baron Goicnnuiii-:-Aisivia nn), historien hollandais, né le 26 janvier 1750 d’urie ancienne famille du pays de Gueldre, fit ses études la Vnniversité d’Utrecht ; devint bourgmestre d’Elburg, deputé aux États-Généraux de Hollande en 1774, puis membre du collège de Vamlrauté ; et prit sa retraite en 1795. pour cou sacrer tout son temps à la culture des lettres, et plus particulièrement à celle de l’histoire de son pays, qu’il a éclaircie par de nombreuses recherches. Il mourut en avril 1817. On a de lui : l° Introduction critique à histoire de la Gucldre, Utrecht, 1801-1805, 4 vol. in-8° ; 2°* Essais historiques et antiquaires, 1805 ; B" Histoire de la province ile Gucldre, t. l", 1814. Z.


SPAETH Je chanoine BAL’l’llASiRl, né en 1761t, daiis un village de la Bavière. fut dès son enfance destiné à l’état ecclésiastique, et fit en coti séquence de très-bonnes études. Entrainé par son goût pour la science archéologique, il eut à peine assuré son existence par un canonicat dans la cathédrale de ttlunich qu’il entreprit de longs voyages en Grèce, et en Italie. Il y forma de nom tireuses et riches collections d’antiquités, et, revenu dans sa patrie, il en fit la description dans de très-tions ouvrages qu’il a publiés. Il lcgua par son testament au gouverneur bavarois, qui en disposa en faveur de l’école royale des beaux-arts et autres établissements publics de Munich, toutes ses collections d’antiquités et sa riche bibliothèque. Ce digne et savant ecclésiastique mourutàlttunich dans1emois’dejuin 1846. Z. ·