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Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 6.djvu/332

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époque ; En 1819, Cadet de Gassicourt publia, dans le Constitutionnel, une série d’articles formant le compte-rendu de l’exposition des produits de l’industrie qui eut lieu dans la cour du Louvre. On connaît enfin de ce fécond écrivain les Soupers du jeudi, recueil de poésies légères, et les éloges de Beaumé, pharmacien, de de Parcieux, physicien, de Curandeau, chimiste, et de Jérôme de Lalande, astronome. Il avait entrepris un grand ouvrage qu’il n’a pu terminer : c’était un Traité de la salubrité Publique, fruit de dix-neuf années de recherches et d’observations. Il avait aussi rédigé un recueil d’anecdotes piquantes : ses amis se souviennent de l’avoir entendu lire des fragments de ce manuscrit, qui annonçaient un observateur toujours ingénieux, mais si caustique, que la publicité de ce recueil ne peut être désirée par plusieurs de ses contemporains. Le docteur Virey, MM. Eusebe Salverte et Julien (de Paris) ont publie des notices sur Cadet de Gassicourt.

V-ve.


CADET DE METZ (Jean-Marcel), n’est point de la même famille que les précédents. Né à Metz, le 1er septembre 1751. il était depuis vingt-cinq an :s subdélégué général a l’intendance de Corse et inspecteur général des mines de cette province, lorsque la révolution éclata. Il fut, en 1800, nommé directeur des contributions du département du Bas Rhin. Cadet résidait à Strasbourg, où il était en même temps secrétaire général de la société des sciences, lorsqu’il fut admis à la retraite, en 1822, Il est mort au mois de septembre 1855, à l’âge de 85 ans. On lui doit divers mémoires intéressant-il sur la Corse : 1° sur les Jaspes et autres Pierres précieuses de la Corse. 2° Sur tec Stations de la mer à différentes distances du centre de la terre. Dans ces deux mémoires, après avoir comparé entre elles et avec celles du continent les productions de cette île, qu’il avait plusieurs fois parcourue dans tous les sens, Cadet s’est servi des rouleaux du cadastre pour la figurer en relief avec les matières mêmes du sol. 3 Observations sur la nécessité de régler l’abattage des arbres d’après la latitude et l’élévation du sol, 1728, in-12. Cet écrit, qui avait pour but de relever l’importance des forêts de Corse et de faire sentir l’intempestivité des coupes qu’on en faisait, fixa utilement l’attention de l’administration des forêts. On lui doit encore : 1° Système de l’Angleterre publié aux yeux des nations ; 2° Tarif des centimes aux francs, 1801 ; 5° le déroulement, le calque et la première gravure du plus beau des rouleaux 00n tilt d’écritures en hiéroglyphes, sous ce titre : Copie figure ; d’un rouleau de papayer trouvé à Thèbes, Strasbourg, 1805, in-fol. ; 1° Mémoire sur l’emploi de ce qui est fait du cadastre pour répartir équitablement la comme de la contribution foncière sur les départements de la France ; 5° Tarifs pour établir que jw. tesçe et cétérité les côtes proportionnelle : mu ; dig ?-. rent ; revenus ; 0" Précis des voyages entr ’ pour se rendre par le nord auœ Indet. 181ï ?in›8° ; 7° Traité de la lenteur que mettent les substances qeri. Iormes liquides et solide : à cuivre les tttottueuteuts dg la tmc, et des : mm dcšcette tmtwr no* ta célébrité, CAD 537

tu débordements et tu ollurionr ; 8° de Mir et de la Fièvre insalubre : d’Eepa£ ne, 1822, in-8° ; 9° du Sol, de Mir et du Eatw d’ spagne, précaution : qu’íh ceíamt. 1825, in-8° ; 10° Corse, restauration de cette île) ín’8°o Zïo,


CADHEBD ou CAROUT-BEY, arrière-petit* fils de Seldjouc, reçut en 155 de lhégire (10-tl) le gouvernement du Kerrnan de Thoglirul-Bey, et fut le premier prince de la branche des Seldjoucides qui régna dans cette province. De gouverneur qu’il était d’abord, il se rendit indépendant, consolide sa puissance, accrut ses possessions, et se forme un État considérable. Son histoire et celle des princes de sa maison est peu connue. Selon d’Herbe ot, ou prinflea Sont au nombre de onze. Le dernier, Mohtttnmed-Scliali, tut dépossédé par l’alide-Malek*

Dynar, qui, en 585 de l’hégire (1187-8 de J.-C.), entra dans le Kerman. et s’en rendit maître. J-tt.


CADHOGAN (le comte GUILLAUME), général anglais sous le règne de la reine Anne, se distingue dans la guerre de Flandre par son habileté et surtout par son dévouement au duc de Marlborough. Il donna une grande preuve de ce dévouement au siégé de Menin, en 1706, lorsque, pressé par la cavalerie française, le duc allait être fait prisonnier par suite d’un aeeidentjà la jambe de son cheval. Cadhogan mit pied à terre, donna son cheval à Marlborouglt, et, en sauvant son protecteur, se con* damna lui-même a être pris par l’ennemi. Des le lendemain, Marlborough le ’demanda en échange contre tel ntttre prisonnier qu’il plairait au duc de Vendome de choisir ; et tt l’instant, Cadliogan fut renvoyé sur parole. Constamment attaché à la for» tune de Man-lborougli, Cadhogan en éprouve toutq les vicissitudes. Sa commission auprès des états ge. uéraux de Hollande tut révoquée en 1711, lorsque la faveur du duc commence ti diminuer. et il perdit Sa charge do sous-gouverneur de la Tour et de la ville de Londres, lorsque la disgrâce de son protecteur fut complète. Après lavoir accompagné dans son voyage des Pays*-Bas. il vint chercher tu se taire nommer député au parlement, pour v fortifier le parti des whigs ; mais sa nomination par le bourg de Woodstock fut annulée. nous prétexte de quelque défaut de tonnes. A Pevénement de George Ier, tiadhoznn eut part aux honneurs que recouvre Marlhorouali- Il tut comme colonel de l’un du r6aiment» des saules. et envoyé en Hollande comme ministre plénipotentiaire ; puis. en le même qualité, aux conférences d’Anven. En171ö. il présente un mémoire aux états généraux. pour les déterminer à supposer au passage du prétendant Jacques III. qui se préparait e faire une descente en Écosse : et. Vannée suivante. il ce rendit ou Aneletarre à la tete d’un corps de 6.000 Hollandais, que les ému envoyaient au secours du roi George. Il fut accuse au parlement d’avoir détourné a son profil une comme de 10.000 livres sterling, main Yncgusation tut rejetée. En 1717, Cadhogan retourna on Hollande, où il négocie habilement une alliance entra cette puissance, Hlngleterre et la Franco. Nommé nuit’ d’At131elel’re Nu de temps aprem, il eo rendit