Page:Michaud - Le printemps d'un proscrit, 1803.djvu/121

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Au milieu du printemps, le fougueux aquilon,
Sur les monts sourcilleux qui bordent l’horison,
Conservoit son empire ; et, du haut des montagnes,
Le nébuleux hiver menaçoit les campagnes.
Mais l’auster bienfaisant a vaincu les frimats,
Et l’hiver en grondant fuit dans d’autres climats.
Des chênes du Pila la verdure naissante
A déjà remplacé la neige éblouissante ;
L’écho long-temps muet de ces rochers déserts,
Du printemps à son tour répète les concerts ;