Page:Michaud - Le printemps d'un proscrit, 1803.djvu/95

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O spectacles des champs, si chers à ma pensée !
Dans les cœurs vertueux votre image est tracée ;
Mais chez un peuple en proie aux fureurs des méchans,
Tous les cœurs sont fermés à vos tableaux touchans.
Ainsi l’azur des cieux et les fleurs du rivage,
Au cristal d’une eau pure, impriment leur image ;
Mais l’émail du printemps, le tendre azur des cieux,
Ne sont point réfléchis sur les flots orageux.
D’un vain philosophisme invoquant l’imposture,
Hélas ! J’ai cru long-temps connoître la nature :