Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 1.djvu/163

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRE VIII.

DESCRIPTION DES RUINES D’ATHÉNES.

À bord du Loiret.

Accompagnés du guide que nous avait donné le disdar, nous avons visité, pour la seconde-fois, l’emplacement et les restes du Prytanée, les colonnes encore debout du gymnase, et la place de l’Agora. Non loin de là, nous avons vu la tour des Vents ou la tour d’Andronicus. Ce qu’on admire dans cette tour, qui est de forme octogone, c’est la légèreté de sa construction l’élégance de sa voûte, l’image des vents sculptés sur les huit cotés extérieurs de l’édifice. Les dervisches danseurs ont long-temps habité la tour d’Andronicus, et leurs exercices habituels n’étaient pas sans harmonie