Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 1.djvu/473

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tilement de grands royaumes, apprendre enfin à profiter de ses avantages !

Je m’aperçois, en terminant ma lettre, que je vous ai à peine parlé de Kounkalé. La population de cette petite ville est, comme celle de Baba, a peu près de deux mille âmes. La multitude de boutiques qui s’y trouvent, annonce que le commerce et l’industrie y ont prospéré. Mais aujourd’hui la plupart des boutiques sont à louer, comme celle qui nous sert de gîte ce qui prouve qu’il y a décadence. Les habitans sont bons et hospitaliers. La ville n’a pas une seule maison bien bâtie ; elle n’a que deux mosquées. Le long du Simoïs, on voit d’assez beaux jardins.

Les chevaux sont à notre porte : ils sont chargés de tous nos bagages. La population de la ville se rassemble pour nous faire ses adieux. Je reprendrai la plume à notre arrivée aux Dardanelles.


FIN DU PREMIER VOLUME