Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 1.djvu/90

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de la prépondérance actuelle de la France en Orient, il suffit de voir à son bord un amiral français. C’est là que se trouve tout ce qui inspire la confiance et le respect, tout ce qui fait la gloire et la puissance. J’ai parlé à M. l’amiral de Rigny du projet que j’avais d’aller à Smyrne, et de mon extrême désir de voir en passant les ruines d’Athènes ; il a donné aussitôt les ordres nécessaires pour cela, et m’a promis en outre de me faire conduire jusqu’à Jérusalem. Vous voyez, mon cher ami, que ma croisade commence sous d’heureux auspices, et, pour achever mon entreprise, il ne me reste plus à désirer que la santé et des vents favorables.