Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 2.djvu/10

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venirs de l’histoire. Je ne publie pas non plus ces lettres pour ceux qui ne se plaisent qu’à ce qui est grave et méthodique. En un mot, j’avais écrit pour mes amis, à qui des impressions locales, des traits de mœurs, des observations faites en présence des objets et rédigées à la hâte, n’avaient pas trop déplu ; j’avais écrit pour quelques amis éclairés dont l’approbation a quelquefois encouragé de légères esquisses et de simples causeries sur les pays que j’ai parcourus, et je m’adresse aujourd’hui à des lecteurs qui, j’espère, ne seront pas plus sévères que l’amitié.

Tout ce que je viens de dire pour mes lettres, je le dis pour celles de mon jeune compagnon de voyage, qui a revu avec soin tout ce qu’il a écrit en Orient. On pourra juger à chacune de nos