Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 2.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LETTRE XXXIV

MAISONS TURQUES, INCENDIES, COSTUMES.

Péra, 29 août 1831.

Ce qui frappe le plus les voyageurs européens qui arrivent à Constantinople, c’est la physionomie orientale de la cité ; physionomie qu’elle reçoit de sa population musulmane, venue d’Asie avec ses usages, son industrie, et même son architecture. Ôtez à la ville de Stamboul tout ce qui annonce la présence et la domination des Turcs, ôtez-lui ses trois cents mosquées, ses grands cimetières couverts de cyprès, il restera encore son port, ses deux mers, ses sites ravissans ; mais le spectacle de cette grande cité aura perdu pour nous tout ce qu’il a de pittoresque et d’original. On a souvent décrit