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LETTRE XXXVI.
LES BAZARS.
Péra, 3 septembre 1830.
À Constantinople comme dans toutes les villes musulmanes, ce qu’il y a de plus apparent et de plus facile à connaître pour les étrangers venus d’Europe, c’est le mouvement, c’est le spectacle du commerce et de l’industrie. Un bazar est accessible à tout le monde, une boutique est toujours ouverte aux acheteurs de quelques nations qu’ils soient ; aussi la physionomie industrielle de Stamboul se trouve-t-elle assez bien décrite par beaucoup de voyageurs ; vous pouvez voir partout une description exacte et détaillée des tchiarki