Page:Michaud - Poujoulat - Correspondance d’Orient, 1830-1831, tome 2.djvu/358

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on trouve bientôt après le Cydaris qui coule solitaire dans un vallon stérile. Peu de temps auparavant vous entendiez dans les bois de Belgrade les chants harmonieux du rossignol ; ici vous n’entendez plus que les rauques accens de l’aigle ou du vautour ; non loin de là, vous retrouvez d’autres jardins et d’autres vallées fertiles ; la violette et l’anémone, mêlées aux plantes sauvages, viennent charmer vos yeux, et ce n’est pas sans plaisir que vous reconnaissez dans ces climats lointains la fleur bleue connue dans nos pays sous le nom de Pensez à moi.

Vous recevrez prochainement mes notes sur Péra et Scutari.

P…