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DE LA LETTRE XLVII.

LA DIPLOMATIE DES TURCS.

Péra, septembre 1830.

La politique du divan se réduit presque tout entière aujourd’hui à des négociations avec Péra, car c’est de là que peuvent venir le salut ou la ruine de l’empire ; il y a dans ces négociations des mystères que je n’entreprendrai point de pénétrer ; pour en parler, il faut attendre qu’un réis-effendi, homme d’esprit, impose à son calem au bec noir l’obligation de nous dire toute la vérité. Je m’en tiendrai donc à des observations générales.

Ce que j’ai d’abord remarqué dans la diplomatie turque, c’est la lenteur qu’elle met dans les affaires. Depuis que j’étudie les Osmanlis, rien ne m’a plus