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LETTRE LVIII.

SUR LES MURAILLES EXTÉRIEURES DE CONSTANTINOPLE ET SUR LA PRISE DE CETTE VILLE PAR LES CROISÉS ET PAR LES TURCS.

Péra, octobre 1830.

Je n’ai point eu jusqu’ici à parler des armées de la croix, si ce n’est pour indiquer leur passage à travers les îles de la Méditerranée ; mais depuis que je suis arrivé à Constantinople, je n’ai point oublié que cette capitale vit plusieurs fois sous ses murs d’innombrables multitudes de pèlerins venus de l’Occident, qu’elle eut souvent à souffrir de leurs violences, et qu’enfin elle devint leur conquête. J’ai fait à plusieurs reprises, le tour de la cité impériale pour examiner les lieux où campèrent les croisés, les lieux où se dirigèrent leurs attaques ;