Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LETTRE LXVI.
PRÉPARATIFS DE NOTRE DÉPART DE CONSTANTINOPLE.
Péra, 17 octobre 1830.
Voilà plus de deux mois que nous sommes à Constantinople ; ces deux mois que nous avons passés dans des courses continuelles, se sont écoulés comme une seule journée. Avant de partir, j’ai voulu dire adieu à tous ceux qui ont eu des bontés pour moi, qui m’ont aidé dans mes recherches, qui m’ont fait connaître ce pays. Ces dernières visites de reconnaissance ou d’amitié m’ont ramené à Thérapia et à Buyuk-déré ; j’ai revu ce beau kiosque de l’ambassade française où le général Guilleminot m’avait offert une chambre pendant que j’étais malade ; je me suis promené de nouveau dans ce jardin où les arbres,